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Cédric Gilbert remise son sifflet d’arbitre

Comme la plupart des histoires de foot de la cité des Sources du Cher, celle de Cédric Gilbert a débuté dans la cour de récréation où il y avait toujours un vieux ballon de cuir tellement pelé que les adultes n’en voulaient plus.

C’est là que René et Bernard Gilbert ont fait leurs classes avant d’intégrer l’euphorique club de l’USS Mérinchal des années 60. Il est difficile de penser que les deux frères, toujours exemplaires de fair-play sur les stades et ailleurs, n’aient pas influencé la vocation de Fabrice et Cédric pour l’arbitrage.

Des années d’émotions fortes

Né en 1975, Cédric Gilbert, le plus jeune fils de Bernard, connaît une courte carrière de joueur à Mérinchal car, dès sa dix-huitième année, il intègre le corps arbitral du District de la Creuse. Il monte rapidement les échelons jusqu’à la Division d’Honneur Régionale du Centre Ouest.

Un trophée du « Meilleur arbitre »

Sa vie professionnelle le conduit ensuite dans le Puy-de-Dôme où il rejoint, dans la foulée, le groupe d’arbitres de Division d’Honneur d’Auvergne. Alors que sa compétence est récompensée par le trophée du « Meilleur arbitre » de la Ligue d’Auvergne en 2010, sa carrière est interrompue par une violente agression dont il est victime lors d’un match de coupe du Puy-de-Dôme.

Bien que très marqué physiquement et moralement, sa force de caractère et les nombreux soutiens qu’il reçoit l’encouragent à reprendre l’arbitrage. C’est chose faite dès 2011. En juin 2015, il est de nouveau nommé arbitre de Régional 1, un haut niveau qu’il ne quittera pas jusqu’à sa fin de carrière.

Alors qu’il est encore classé à la quatrième place des arbitres de R1 et 8 e  sur 230 en Ligue Laurafoot (Ligue Auvergne-Rhône-Alpes de football), Cédric décide de mettre un terme à sa carrière.

Pendant trente années de sacrifices pour se maintenir en forme, il a arbitré, 510 rencontres en Ligue Auvergne - Rhône Alpes et environ 250 en Ligue du Centre Ouest. Cédric, membre du Comité directeur du District du Puy-de-Dôme, va désormais superviser les arbitres sur le terrain.

Des bons souvenirs, il en a plein la tête, celui d’avoir connu l’ambiance de Furiani à Bastia est peut-être quand même le plus marquant. Le départ de Cédric a été fêté par une foule d’amis qui, tous, ont rendez-vous dans quatre ans pour les 100 ans de l’USSM !

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