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Un chercheur israélien entré sur le territoire libanais sans autorisation a été tué par le Hezbollah

La photo de Zeev Erlich a fait le tour des réseaux sociaux. Habillé en treillis militaire, muni d'un casque de l'armée israélienne, l'homme de 71 ans était sur le front libanais avec Tsahal, avant d'être tué par le Hezbollah. 

Présenté comme «un historien» par les médias israéliens, Zeev Erlich n'était pas un soldat, bien qu'étant escorté par la brigade Golani présente au sud-Liban.

Sa mort a entraîné l'ouverture d'une enquête par l'armée israélienne : la présence de cet homme n’était pas autorisée et constituerait ainsi une violation des règles au sein de la troupe. Dans un communiqué publié le 21 novembre, le Hezbollah a effectivement confirmé la mort d'un archéologue israélien «qui accompagnait la force sous la responsabilité du commandant de brigade pour se familiariser avec la zone», l'identifiant comme Zeev Erlich.

Sous couverture militaire, l'homme faisait des recherches sur une forteresse libanaise

Originaire de la colonie d’Ofra dont il est l'un des fondateurs, à Binyamin en Cisjordanie occupée, Zeev Erlich est présenté par le quotidien israélien Haaretz comme un «chercheur» ayant écrit divers ouvrages sur l’histoire des juifs en Israël et dans la région.

Sa présence aux côtés des soldats israéliens au Liban-Sud est justifiée ainsi : il aurait été invité par l’armée israélienne à «évaluer une forteresse», selon les termes du quotidien, que l'armée prévoyait de «transformer en poste d’observation». L'une des vidéos dans lesquelles Erlich apparaît le montre dans ladite forteresse : le château de Chamaa, nom du petit village au Liban-Sud, à 25 kilomètres de la frontière, dans lequel l’armée israélienne a installé le 17 novembre une batterie d’artillerie.

C’est dans cet édifice historique que le chercheur et un soldat israélien ont été tués, alors qu’un autre soldat israélien a été gravement blessé. Ce n’était pas la première fois depuis le début de la guerre entre Israël et le Hezbollah, le 8 octobre 2023, que le chercheur pénétrait en territoire libanais, affirme le quotidien Haaretz sans fournir plus de précisions.

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