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Le Hamas "examine" la proposition de cessez-le-feu avec Israël

Sur le terrain, les frappes se poursuivent, ce mardi 30 janvier, à Khan Younès, où la situation demeure critique dans les hôpitaux locaux. Selon le secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, il demeure un "réel espoir" d’une prochaine libération des otages encore retenus par le Hamas dans la bande de Gaza. Le mouvement islamiste palestinien affirme avoir reçu et "examiner" une proposition d’accord de cessez-le-feu avec Israël.

Les infos à retenir

⇒ 12 pays ont suspendu leur financement à l’UNRWA

⇒ Le Hamas "examine" la proposition de cessez-le-feu avec Israël

⇒ Les Etats-Unis annoncent des représailles

Le Hamas "examine" la proposition de cessez-le-feu avec Israël

Le mouvement islamiste palestinien Hamas a affirmé ce mardi avoir reçu et "examiner" la proposition d’accord de cessez-le-feu avec Israël dans la bande de Gaza, résultat d’une réunion organisée à Paris ce week-end entre représentants américains, israéliens, qataris et égyptiens.

Lundi, le Premier ministre du Qatar Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani a annoncé qu’un cadre pour une trêve accompagnée de nouvelles libérations d’otages serait transmis au Hamas, en faisant état de "progrès notables" à la réunion à Paris.

Trois morts dans un hôpital en Cisjordanie

Des membres des forces israéliennes ont tué trois personnes mardi matin à l’intérieur de l’hôpital Avicenne de Jénine, dans le nord de la Cisjordanie, a annoncé le ministère de la Santé palestinien, l’armée israélienne indiquant de son côté avoir "neutralisé" trois "terroristes" dans cet hôpital.

"Trois martyrs (ont été) abattus par les forces d’occupation à l’intérieur de l’hôpital Avicenne", écrit le ministère. Dans un communiqué commun, l’armée, la sécurité intérieure et la police israélienne affirment avoir "neutralisé" au cours d’une opération conjointe un "terroriste du Hamas" qui "se cachait" dans cet hôpital, ainsi que "deux autres terroristes".

La Nouvelle-Zélande suspend à son tour son financement à l’UNRWA

Après les Etats-Unis, le Royaume-Uni, le Japon ou encore l’Allemagne, la Nouvelle-Zélande a à son tour annoncé ce mardi suspendre son financement à l’agence de l'ONU d’aide aux réfugiés palestiniens (UNRWA), après des accusations selon lesquelles certains de ses salariés ont été impliqués dans l’attaque du Hamas, le 7 octobre.

Le Premier ministre, Christopher Luxon, a précisé que cette pause durerait le temps de l’enquête. L’aide néo-zélandaise à l’UNRWA s’élevait à environ 1 million de dollars néo-zélandais (environ 563 000 euros) par an, selon le chef du gouvernement.

A la suite des accusations formulées par Israël la semaine dernière, l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), qui fournit une aide vitale aux civils de la bande de Gaza, a licencié douze de ses salariés et promis une enquête approfondie.

Avant la Nouvelle-Zélande, onze pays avaient déjà suspendu leur financement à l’agence, malgré l’appel du secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, à ce que l’aide se poursuive. Ce dernier doit recevoir ce mardi à New York les "principaux donateurs" de l’agence pour faire un point dans ce dossier.

Ce mardi, une vingtaine d’ONG internationales se sont dites "révoltées" par cette initiative. L’Unrwa est le "principal fournisseur d’aide" à Gaza et dans la région et cesser de la financer "va avoir une incidence sur l’aide vitale apportée à plus de deux millions de civils, dont plus de la moitié sont des enfants, qui dépendent tous de (son) aide", pointent 21 organisations non gouvernementales, dont Oxfam, Médecins du Monde, Save the children ou le Danish Refugee Council, dans un communiqué commun.

L’Union européenne a pour sa part demandé lundi à l’UNRWA d’accepter qu’un audit soit mené par des experts indépendants choisis par la Commission européenne".

De nouvelles frappes à Khan Younès

Au cours de la nuit de lundi à mardi, des témoins ont fait état de frappes israéliennes dans plusieurs secteurs du sud et du centre de la bande de Gaza et de tirs d’artillerie autour de l’hôpital al-Amal de Khan Younès.

Le ministère de la Santé du Hamas a dénombré de lundi soir à mardi matin au moins 128 morts, dont des "dizaines" à Khan Younès, où la situation demeure critique dans les principaux hôpitaux locaux.

Les Etats-Unis annoncent des représailles "conséquentes"

Les Etats-Unis ont annoncé ce lundi des représailles "conséquentes" après une frappe de drone en Jordanie imputée à des groupes pro-Iran qui a coûté la vie à trois militaires américains. Il s’agit des premiers décès de militaires américains dans une attaque depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas.

"Washington ne cherche pas la guerre avec l’Iran", a déclaré à la presse John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison-Blanche. Néanmoins, "cette attaque représente une escalade, que ce soit bien clair, et elle appelle une réponse".

Téhéran a assuré n’avoir aucun lien avec l’attaque et a démenti les accusations américaines sur son soutien aux groupes qui ont ciblé, dimanche 28 janvier, la Tour 22, une base reculée située dans le nord-est de la Jordanie, près des frontières avec l’Irak et la Syrie.

Un "réel espoir" quant à la libération d’otages israéliens, selon Antony Blinken

Le secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, a évoqué ce lundi un "réel espoir" d’une éventuelle prochaine libération des otages encore retenus par le Hamas dans la bande de Gaza.

"Le Hamas devra prendre ses propres décisions. Je peux simplement vous dire qu’il y a un bon et fort alignement entre les pays impliqués sur le fait qu’il s’agit d’une bonne et forte proposition", a ajouté Antony Blinken, interrogé lors d’une conférence de presse sur la tenue, ce week-end à Paris, de discussions entre responsables américains, israéliens, égyptiens et qataris.

Il a précisé qu’un cadre pour une trêve à Gaza et la libération d’otages doit être transmis au mouvement islamiste palestinien.

L’armée israélienne poursuit son action dans le nord du pays

Des troupes de l’armée israélienne vont "entrer en action très bientôt" dans le nord du pays, à la frontière avec le Liban, où les échanges de tirs sont quotidiens avec le Hezbollah, a indiqué ce lundi le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant.

Ces unités sont actuellement à Gaza. "Nous augmentons les forces dans le Nord, et nous libérerons également les réservistes progressivement selon les unités, pour leur permettre de se préparer et d’être prêts pour les prochaines tactiques", poursuit le ministre.

Huit morts dans une frappe israélienne en Syrie

Huit personnes, dont des combattants pro-iraniens, ont été tuées ce lundi dans une frappe israélienne au sud de Damas, visant une "base du Hezbollah libanais et des Gardiens de la Révolution", selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).

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