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Athlétisme: à Rome, Tebogo confirme sur 100 m sa forme olympique

Le jeune sprinter, qui s'affirme course après course comme un des nouveaux visages de l'athlé mondial à seulement 21 ans, s'est imposé en 9 sec 87 (vent: +0,3 m/s). Il a devancé deux Américains, Christian Coleman, repris en fin de course et deuxième en 9 sec 92, et Fred Kerley, double médaillé olympique de la course reine (argent en 2021 et bronze en 2024), troisième en 9 sec 95.

Le champion olympique surprise de 2021, l'Italien Marcell Jacobs, n'a pas maintenu son effort jusqu'au bout de la ligne droite, et a terminé neuvième et dernier (10.20).

Depuis l'or olympique historique du 200 m, plus l'argent avec le relais 4x400 m masculin, Tebogo n'en finit plus de gagner, de Lausanne (Suisse) à Chorzow (Pologne) sur 200 m, et maintenant Rome sur 100 m. Le tout malgré un quotidien et un entraînement largement chahutés par les célébrations post-JO qui s'étirent, reconnaît-il. En particulier, l'accueil triomphal reçu à son retour au pays.
A un centième de son record
Dans la chaleur romaine à peine plus respirable en fin de soirée, sur la piste bleue du stade Olympique, Tebogo s'est rapproché à un centième de son record personnel sur la ligne droite, 9 sec 86 courues en finale olympique début août qui lui avaient valu la sixième place au bout d'une course ultra dense.

Si son récent succès olympique l'a fait changer de dimension, "aujourd'hui encore, je ne me sens pas comme le visage de l'athlétisme", expliquait-il à la veille du meeting italien. "J'ai entendu Rai (Benjamin, le champion olympique du 400 m haies, ndlr) dire que Noah (Lyles, devenu champion olympique du 100 m) a changé le sport, ce que je pense également. Moi, pas encore. J'ai juste gagné une médaille d'or, c'est tout. Lui, il est là, régulier au fil des années. Je dirais que je pourrais le devenir si je le suis aussi."

Un autre sprinter africain, du même âge que Tebogo, s'est imposé sur 400 m: le Zambien Muzala Samukonga (43.99). Une première pour lui en Ligue de diamant.

Désormais triple championne olympique du 1.500 m - une performance inédite en demi-fond - la Kényane Faith Kipyegon a elle dominé la course sur laquelle elle règne presque sans partage depuis 2016 en 3 min 52 sec 89.

"Un record du monde n'était pas pour aujourd'hui", si peu de temps après les JO, a commenté Kipyegon, qui le détient depuis juin 2023 et l'a amélioré début juillet (3:49.04).
Yavi frôle le record du monde
Devenue championne olympique du 3.000 m steeple sur la piste violette du Stade de France, la Bahreïnie d'origine kényane Winfred Yavi a elle frôlé celui de la distance. Il lui a finalement échappé pour sept centièmes (8:44.39 contre 8:44.32 de la Kényane Beatrice Chepkoech en juillet 2018).

Yavi a néanmoins pulvérisé de plus de six secondes son record personnel et le record d'Asie (8:50.66).

"J'ai regardé le chrono à l'arrivée et je me suis dit: +Oh non!+. Je courais vraiment après ce record et j'espérais le battre. Je crois que ça arrivera. Je prévois de m'y attaquer une nouvelle fois avant la fin de la saison", a-t-elle prévenu.

Derrière elle, l'Ougandaise Peruth Chemutai, qui ambitionnait aussi de s'emparer du record du monde, est devenue la troisième meilleure performeuse de l'histoire (8:48.03).

Comme Yavi sur 3.000 m steeple, la Jamaïcaine Ackera Nugent a signé sur 100 m haies la meilleure performance mondiale de la saison en 12 sec 24 (vent: -0,4 m/s). Un centième plus vite que Masai Russell aux sélections américaines fin juin. Devenue depuis championne olympique, Russell a pris la deuxième place (12.31). La Française Cyréna Samba-Mayela, médaillée d'argent aux Jeux de Paris, a terminé au pied du podium (12.57).

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