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Pointée pour sa gestion de Poitou-Charentes, Ségolène Royal dénonce des "attaques diffamatoires"

POLITIQUE - Ségolène Royal a dénoncé vendredi des "attaques diffamatoires" et s'est "réservé le droit" de porter plainte, après la publication jeudi d'un rapport d'audit, et des critiques d'élus, sur une situation financière "alarmante" dans l'ex-Poitou-Charentes, région qu'elle présida de 2004 à 2014.

Dans une interview à France 3 Poitou-Charentes, la ministre de l'Ecologie s'est dite "scandalisée de la méthode et du fond", et des propos "diffamatoires et négatifs" sur son ancienne région, aujourd'hui fusionnée avec Aquitaine et Limousin.

Pour elle, c'est la réussite de ses politiques en Poitou-Charentes, notamment en matière d'emploi, qui "dérange", avec notamment une décennie sans augmenter les impôts, ou prélever la taxe sur l'essence. "Chaque fois qu'il y avait une dépense nouvelle, il y avait une économie nouvelle", a-t-elle affirmé.

Une région "en faillite"

Un audit de la nouvelle région Aquitaine/Limousin/Poitou-Charentes (ALPC), présenté jeudi à Bordeaux a mis au jour une "situation financière alarmante" de l'ex-Poitou-Charentes à la veille de la fusion, au 31 décembre 2015. L'opposition de droite a estimé que sans cette fusion, l'ex-Poitou-Charentes aurait probablement été "en faillite", et a émis "un sérieux doute" sur la sincérité des comptes présentés à l'époque, demandant à Mme Royal de "s'expliquer".

Parmi les points noirs, l'audit flash du cabinet Ernst & Young, commandité par le nouveau président PS d'ALPC Alain Rousset, a relevé 132 millions d'euros de retards de paiement et d'impayés -que Alain Rousset avait déjà révélés en février- mais aussi des emprunts toxiques, notamment 56 millions à "très haut risque", une "sous-budgétisation", des dépenses non inscrites au budget, et une épargne "quasi-nulle".

Un second audit plus poussé a été commandé, tandis que la Chambre régionale des comptes, saisie de la situation financière de l'ex-Poitou-Charentes, doit rendre un rapport à l'automne. Alain Rousset comme les élus de droite, ont dit jeudi laisser à cette instance le soin de rentrer dans le détail, et aux juges des comptes de "déclencher des procédures" s'ils le jugent approprié.

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