Le Palatine Women Project, l’allié idéal des sportives entrepreneures !
La Banque Palatine a lancé un programme de mentorat pour les athlètes et para-athlètes féminines en reconversion vers l’entrepreneuriat, en leur permettant d’accéder à un accompagnement complet pendant 9 mois. Patrick Ibry, directeur général délégué de la Banque Palatine, nous en dit plus. PAR VANESSA MAUREL. Extrait du WOMEN SPORTS N°32.
WOMEN SPORTS : PARLEZ-NOUS DU PALATINE WOMEN PROJECT !
PATRICK IBRY : Le Palatine Women Project est né d’un constat : la sous-représentation des femmes à la tête des entreprises françaises, et une sous-médiatisation des sportives. De plus, on demande aux sportives de haut niveau qui ont consacré leur jeunesse, les périodes les plus intenses de leur vie, de suivre des études, tout en gagnant des titres, avec un risque : faire le choix d’une carrière sportive au détriment de la préparation de leur seconde carrière souvent en dehors du monde sportif. C’est pourquoi, Banque Palatine a décidé de leur dédier un programme très spécifique : le Palatine Women Project. Il permet aux sportives de haut niveau qui ont un projet entrepreneurial de le concrétiser et de le développer avec ambition.
A la Banque Palatine, notre territoire d’expression dans le sport est la mise en lumière des sportives. Ainsi, nous sommes devenus le premier mécène de la fondation Alice Milliat en même temps que nous devenions partenaire premium des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, il y a de ça 4 ans. C’est notre engagement d’inscrire la reconversion des sportives et leur mise en lumière dans l’héritage de Paris 2024 à travers un accompagnement novateur et adapté.
Nous mentorons ces sportives en re-créant les conditions qu’elles ont connues quand elles étaient sportives de haut niveau. En effet, sportives, elles avaient leur propre team avec par exemple un sophrologue, un kinésithérapeute, un ostéopathe, un diététicien, etc, avec le Palatine Women Project, nous recréons autour d’elles ce qu’elles connaissaient quand elles étaient athlètes de haut niveau, c’est-à-dire une équipe qui leur est totalement dédiée et quelle compose elle-même. Ce team de mentors est engagé et pleinement à disposition de l’athlète.
Pour cela, on travaille avec de grands noms du monde de l’entreprise comme l’URSSAF, Uniqlo ou Hult EF France…C’est l’engagement de tous qui fait que ce programme et que cette communauté d’expertises bienveillante est une formidable réussite.
VOUS AVEZ DONC LANCÉ LA 3e PROMO EN FÉVRIER DERNIER…
On a eu une grande séquence émotion au lancement de la troisième promotion puisque les sportives de la deuxième promotion sont parties très émues. Ainsi, Sarah Ourahmoune, Lénaïg Corson… ont témoigné avec leur cœur en passant le flambeau à la 3e promo.. Nous étions reçus par le Racing Club de France, haut lieu historique du sport. À noter, que tout l’éco système institutionnel sportif était présent, que ce soit le CNOSF, l’Agence du Sport, Paris 2024…
Cette année, elles seront cinq, avec toutes de très beaux projets. Nous avons ; Aude Bredel, golfeuse, qui a créé GolfHER, un écosystème pour favoriser le parcours des femmes dans le golf. Malia Metella, vice-championne olympique de natation, qui veut créer des Tiny House à thème sur un parc 8 à 10 hectares mais aussi créer village pour les enfants autistes. Il y a aussi Maé-Bérénice Méité, championne de patinage artistique, qui, forte de son expérience de sportive de haut niveau, a proposé un projet qui tourne autour de la mise en relation entre les athlètes et les partenaires sportifs en centrant sur les besoins des athlètes etc. Audrey Prieto, championne du monde de lutte en 2007, avec le projet ‘School holidays’, pour per- mettre l’accueil des enfants avec un système innovant. Et enfin, Myriam Benadda, combattante de MMA, qui a fondé Enyo Women’s Fightwear, première marque française de vêtements de sport de com- bat exclusivement dédiée aux femmes.
Évidemment, on ne sait pas si on réussira avec chacune d’entre elles, mais dans tous les cas, on les aidera à progresser sur la confiance en elle et à affiner leurs projets respectifs.
Y-A-T-IL UN APRÈS JO 2024 QUI SE PRÉPARE ?
Il y a un héritage à assurer. C’est la phase d’après. On est prêts. On espère passer à une dimension bien plus importante à l’issue de 2024, donc dès 2025, pour qu’en fin de compte, ce programme qui est une réussite, puisse perdurer, voire prendre de l’ampleur.
En 2024, il y aura des athlètes qui auront pu aller aux Jeux de Paris, d’autres qui n’auront pas pu y aller. Il y aura des athlètes qui auront été aux Jeux, mais qui n’auront pas gagné. Il y aura des athlètes qui auront été aux Jeux et qui auront gagné. Donc, on va avoir parmi ces championnes un très gros panel d’athlètes qui vont devoir embrasser leur seconde carrière. Les besoins vont être colossaux. Et nous, il faut qu’on soit capable de les accompagner. On envisage ainsi de passer une étape supérieure dans les promotions futures, tout en respectant la qualité fournie jusqu’à présent!
Témoignage – MYRIAM BENADDA, 3e promo du Palatine Women Project
« J’ai monté mon projet seule, sans associé. En tant qu’entrepreneure, je me sens parfois un peu isolée, avec mes interrogations et j’ai besoin d’être re-challengée. J’aimerais avoir quelqu’un avec qui discuter mes idées, mes stratégies etc. J’espère que le PWP va m’aider en ce sens, et me donner des conseils et des accompagnements personnalisés. J’espère qu’il m’apportera un autre angle de vue puisque j’ai déjà fait quelques programmes d’accompagnement, tout en prenant en compte l’angle sportif qui sera, à mon avis, très présent. J’ai hâte que ça démarre ! »
Témoignage – RAISY BANTOO, 2e promo du Palatine Women Project
« Mon projet était d’accompagner les entreprises et les collectivités territoriales dans la définition et le déploie- ment de leur stratégie RSE RH, ou éventuellement leur politique sportive, en l’occurrence pour les collectivités au travers des valeurs du sport. En tant qu’entrepreneur, on est très seul. Avec le Palatine Women Project, on a une équipe et des conditions qui sont réunies pour nous permettre de performer un petit peu par analogie avec ce qu’on avait dans le sport, et ça, c’est assez précieux. Naturellement, vous avez tout l’accompagnement d’experts qui, là aussi, est précieux, puisqu’ils sont vraiment à notre disposition. Et l’un des autres points qui est essentiel, à mon sens, c’est d’avoir des personnes qui croient en votre projet. Et tout est fait vraiment pour penser par rapport à nos contraintes et par rapport à nos obligations sportives ou professionnelle. Il y a un autre point que je souhaite mettre en avant, c’est que sur ce type de projet, et moi, personnellement, j’ai vraiment eu besoin d’avoir davantage confiance en moi. J’ai appris à me connaître. Et ça m’a vraiment apporté bien plus que des conseils pratiques. Il m’a donné des outils nécessaires pour rendre l’entreprise plus lisible, efficace et plus apte à grandir. »