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La concurrence déloyale du miel inquiète les apiculteurs du Puy-de-Dôme

La concurrence déloyale du miel inquiète les apiculteurs du Puy-de-Dôme

Elle fait partie des principales préoccupations des apiculteurs : la concurrence déloyale. Venue en particulier d’Europe de l’Est, elle propose du miel à moindre coût, mais pas toujours de qualité.

Sur les étals de la Foire aux miels de Clermont-Ferrand, rue du 11-Novembre, on n'y trouve que du fait maison. Et surtout, du local. Miels, hydromel, confitures, bonbons… Guillaume Sanitas, du Gaec Gaec Ruches Arverne à Saint-Cirgues-sur-Couze y tient. "Quand on mange et fait soi-même, c’est mieux !"

Pourtant, depuis quelque temps, les apiculteurs sont inquiets par la concurrence des pays de l’Est.

Vrai ou faux miel ?

Le miel provenant de cette région de l’Europe est souvent bien moins cher que l’artisanal - "moins de deux euros le kilo", chiffre Jean-Michel Sirvins de l’Union nationale de l’apiculture française (Unaf). Un produit de piètre qualité, aussi. La question se pose : est-ce du vrai miel ? "Ça y ressemble, mais ça n’en est pas. Souvent, c’est dilué avec quelque chose d’autre", corrige Erik Verscheure, qui vient de Lozère.

Alors, quelles solutions ? "Jouer le jeu avec la vente directe", glisse Guillaume Sanitas. Heureusement, le Puy-de-Dôme peut compter sur ses clients fidèles. 

D’une manière générale, les apiculteurs rencontrés évoquent vouloir "plus de réglementations, de vrais contrôles sur les miels qui rentrent en France". En bref, "promouvoir le miel français", résume Annemarie Broek de la Ruche des Puys à Saint-Ours. Mais Erik Verscheure se veut optimiste. "On se connaît un peu tous et on est sûrs de vendre ce qu’on produit."

Adrien Fillon

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