Que faisait cet hélicoptère posé dans la cour du collège Teilhard de Chardin à Chamalières ?

Vous l'avez peut-être aperçu ce mardi après-midi survoler la capitale auvergnate, avant de venir se poser en plein milieu de la cour du collège Teilhard de Chardin. Mais que faisait donc là cet hélicoptère Panther de la Marine Nationale ?

Devant les yeux ébahis des collégiens et suivi par des dizaines d'automobilistes amusés, un hélicoptère Panther s'est invité dans la cour du collège chamalièrois. La raison ? La signature d'une convention pour la création d'une classe de défense entre le collège et la flottille 36F basée à Hyères pour la rentrée 2024-25.

Contribuer à l'éducation à la défense 

Pour le principal de l'établissement, "c'est une formalisation de ce qui existe déjà depuis 2 ans. On a créé un embryon de classe défense avec 4 enseignants très impliqués (deux professeurs de techno, un d'EPS, et un en Histoire-Géo). On a aujourd'hui 20 volontaires, recrutés dans les 7 classes de troisième. Aujourd'hui, la signature de la convention est un aboutissement de tout ce travail !".

Comment ce partenariat est-il né ?

Chamalières est ville marraine des forces armées et de la flotille 36F de la marine nationale, qui lui rend régulièrement visite à l'occasion des commémorations. Louis Giscard d'Estaing, le maire, est le président de l'association des villes marraines des forces armées. C'est donc tout naturellement que l'idée d'une classe défense, fruit de cette amitié est née. 

 

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Louis Giscard d'Estaing, maire de Chamalières, est le président de l'association des villes marraines des forces armées. Son objectif ?

"Si le but reste une éducation à la défense, cette classe qui est la seule du Puy-de-Dôme qui fonctionne avec la Marine, permet d'appréhender les différents métiers. Aujourd'hui ils ont pu échanger avec l'équipage du Panther : le pilote, mais aussi les mécaniciens et tous ceux qui travaillent autour de l'aviation. Nos professeurs de technologie préparent aussi les élèves volontaires au brevet d'initiation à l'aéronautique. C'est vraiment un travail pluridisciplinaire très enrichissant".

Carole Eon