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La doyenne de la Corrèze, Marie-Louise Sillonnet, est décédée

La doyenne de la Corrèze, Marie-Louise Sillonnet, est décédée

La Montagne l'avait rencontrée au mois d'août 2023, à Objat, dont elle venait d'intégrer la maison de retraite. Doyenne des Corréziens du haut de ses 109 ans, Marie-Louis Sillonnet est décédé ce dimanche 5 mai 2024.

Un doux sourire, encore assez d’appétit pour déguster un petit éclair au café, mais plus assez d’énergie pour converser avec des inconnus... Voilà comment nous décrivions Marie-Louise Sillonnet, au mois d'août 2023, lorsque La Montagne l'avait rencontrée à la maison de retraite d'Objat, en Corrèze.

C'est là, dans sa chambre de la résidence des Grands près, que sa longue existence a pris fin, ce dimanche 5 mai 2024. Longue, l'adjectif n'est pas usurpé, puisqu'à 109 ans (elle aurait eu 110 ans le 14 juin 2024), elle était la doyenne des Corréziens, et même des Limousins. 

Une nouvelle doyenne en Corrèze

Avec son décès, c'est la Corrézienne Léone Barbe d'Argentat (109 ans) qui devient l'habitante du département la plus âgée, suivie de Jules Kohler, de Donzenac (108 ans).

Des jeunots comparés à la doyenne des Français, Marie-Rose Tessier, 113 ans (des Sables-d'Olonne) ou même à la doyenne de la Nouvelle-Aquitaine, Augusta Oteiza, 112 ans (de Boucau), liste le site collaboratif "Centenaires français", qui compile le palmarès des Français les plus âgés en vie.

Notre rencontre avec Marie-Louise Sillonnet, doyenne des Corréziens, en août 2023

De son jardin de Saint-Solve à la maison de sa fille à Objat

Marie-Louise avait passé sa vie à s’occuper de ses deux filles, de son jardin et de sa maison de Saint-Solve où elle s’était installée en 1935, avec son mari, sabotier de son état. "Elle était très adroite de ses mains. Elle faisait du crochet, de la couture, de la broderie", soulignait sa fille, Marcelle, en août 2023.

Marie-Louise Sillonnet avait aussi, paraît-il, un caractère bien trempé. "Quand elle avait dit non, c’était pas oui", s’amusait Marcelle. Après avoir vécu presque quatre-vingts ans à Saint-Solve, la vieille dame avait quitté sa maison, son jardin, ses poules et ses lapins pour rejoindre sa fille, à Objat, il y a une dizaine d'années. Puis, l'été dernier, la doyenne des Corréziens s'était installée à la maison de retraite de la commune.

Au sein de l'établissement, on voit partir avec chagrin une vieille dame toujours aussi charmante que lors de son arrivée, il y a neuf mois.

Pomme Labrousse

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