Il avait dû quitter le PSG en août 2022 : Ollé-Nicolle obtient un non-lieu après une plainte pour agression sexuelle
Le parquet "confirme le classement sans suite (pour) absence d'infraction" de la plainte de l'attaquante de l'équipe de France, déposée en juin 2023 et qui avait entraîné l'ouverture d'une enquête préliminaire.
La joueuse accusait son ancien entraîneur de lui avoir touché les fesses à deux reprises en août 2021, dont une fois avec une mini-batte de baseball.
Après la médiatisation de la plainte le visant en septembre, le conseil de M. Ollé-Nicolle, Me Guillaume Traynard, avait dénoncé une action qui "vise apparemment des faits anciens de deux ans dont il ignore tout" et qui intervenait peu après qu'il se soit constitué partie civile dans une procédure visant le compagnon de Mme Diani, César Mavacala, mis en examen pour "escroquerie en bande organisée".
En outre, un non-lieu a été rendu le 30 avril pour charges insuffisantes dans l'information judiciaire ouverte contre X en mai 2022 pour agression sexuelle par personne ayant autorité dans le cadre de l'affaire qui a valu à l'ex-entraîneur d'être mis à pied, selon le parquet.
Une partie des faits qui étaient reprochés à M. Ollé-Nicolle remontent à la période estivale de pré-saison du PSG aux Etats-Unis en 2021, durant laquelle le club a "eu écho" d'un "geste déplacé" de sa part envers une joueuse, selon une source ayant connaissance du dossier. À l'époque, le sujet avait été clos d'un commun accord après audition de toutes les parties.
Ces éléments avaient poussé le parquet de Versailles à confier ces nouvelles investigations pour agression sexuelle à un juge d'instruction. Le club avait par la suite suspendu M. Ollé-Nicolle, avant qu'il ne quitte le club à l'amiable fin août 2022.
"Didier Ollé-Nicolle (...) se réjouit de ces deux décisions qui le mettent totalement hors de cause après de nombreux mois d'enquête", a réagi Me Traynard dans un communiqué envoyé à l'AFP le 2 mai.
Sollicité par l'AFP, le club n'a pas souhaité faire de commentaire.
L'avocate de Mme Diani, Me Sandrine Pégand, qui avait loué une "libération de la parole" lors de la médiatisation de cette plainte, n'était pas joignable dans l'immédiat.
AFP