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Procès en appel du "tueur de DRH" : Gabriel Fortin refuse d'assister aux débats, les parties civiles dénoncent un "lâche"

Procès en appel du

Gabriel Fortin, jugé en appel à Grenoble pour trois assassinats et une tentative d'assassinat, a de nouveau refusé, mardi 14 mai, d'assister à son procès, faisant un esclandre pour être expulsé de la salle d'audience.

L'ancien ingénieur, surnommé "le tueur de DRH", est jugé en appel depuis lundi 13 mai à Grenoble. Il répète depuis l'ouverture des débats qu'il ne "souhaite pas y assister", n'ayant "rien à dire" sur l'équipée sanglante de 2021, au cours de laquelle il a abattu de sang-froid trois personnes et manqué une quatrième.

Une attitude mal accueillie du côté des parties civiles, qui l'ont accusé d'être un "lâche", de les prendre en "otages" et de leur imposer un procès "non équitable", puisque c'est lui qui a fait appel de sa condamnation à perpétuité, il y a un an. 

Fortin est apparu déterminé mardi à poursuivre sur cette voie, initiant dès le matin un bras-de-fer verbal avec la présidente de la Cour d'assises, qui l'a informé qu'il serait "contraint", si besoin par recours à la force publique, d'assister aux débats.

L'accusé extrait de la salle d'audience 

C'est ce qu'il s'est produit après la pause de milieu de matinée, l'accusé refusant catégoriquement de revenir dans le box, malgré une "sommation à comparaître".

Escorté de force dans la salle par deux policiers, il s'est aussitôt mis à répéter en boucle: "Je ne souhaite pas participer aux débats, je ne souhaite pas participer aux débats", et a refusé de répondre à la présidente qui l'invitait à se montrer "un peu raisonnable". 

Après quelques minutes de ce régime, cette dernière a décidé de l'extraire "pour l'instant" de la salle et de poursuivre les auditions.

Plus tôt, elle avait rappelé à l'accusé qu'il était à l'initiative de ce procès en appel et estimé "légitime et logique" qu'il y assiste. Buté, l'intéressé avait répondu que ses avocats se chargeraient de "faire le travail". 

Gabriel Fortin, 49 ans, a été condamné en juin 2023 à Valence à la prison à vie, assortie d'une peine de sûreté maximum de 22 ans, pour avoir tué en 48 heures une cadre de Pôle Emploi, d'une agence où il fut un temps inscrit, et deux responsables des ressources humaines, qui avaient participé à ses licenciements plus d'une décennie auparavant. 

Avec AFP

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