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Désormais propriétaire de la maison Monjanel, Farges Bois à Egletons met son projet d'extension de la scierie en suspens

Désormais propriétaire de la maison Monjanel, Farges Bois à Egletons met son projet d'extension de la scierie en suspens

La vente de la maison Monjanel a été actée, lundi 13 mai, par l’intercommunalité Ventadour-Egletons-Monédières au profit de l’entreprise Farges à Egletons qui explique mettre son projet d’extension de la scierie en suspens en raison des procédures judiciaires.

Le conseil communautaire Ventadour-Egletons-Monédières s’est tenu lundi soir 13 mai à Egletons (Corrèze) en présence d’une cinquantaine de manifestants opposés à une délibération concernant la vente de la maison, occupée par madame Monjanel, à la scierie Farges Bois.La délibération a été votée à une grande majorité. Le montant a été fixé à 400.000 € afin de prendre en compte les frais supportés par la communauté de communes. Cette parcelle comprend la maison, un hangar et un terrain non bâti de 3.200 m2. Il sera précisé dans l’acte de vente, comme l’acquéreur s’y est engagé, une clause laissant à l’ancienne propriétaire expropriée, Jacqueline Monjanel, 85 ans, l’usufruit du bien.

PLUi retoqué en janvier

La vente des autres parcelles nécessaires à l’extension de la scierie (pour un total de 1,5 M€) pourrait intervenir dans un second temps en raison de procédures en cours. En effet, le tribunal administratif de Limoges a annulé en janvier dernier une délibération de vente de parcelles dont le classement en terre à urbaniser était inadéquat.« Cette vente nous permet d’anticiper des problèmes financiers », commente le président Charles Ferré qui rappelle « l’enjeu sociétal du projet de développement de la scierie qui compte 250 salariés sans oublier les dizaines d’emplois induits ».

Éviter les conflits

De son côté, la société Farges Bois explique par le biais de son directeur Damien Larue que « la volonté d’acquérir la maison de madame Monjanel n’a qu’un objectif : éviter à terme une vocation d’habitation jouxtant immédiatement le site ». Ceci dans le but d’éviter les conflits d’usage inhérents à une trop grande proximité. L’entreprise précise donc que cette acquisition est liée au site de Farges tel qu’il est actuellement.« Le projet d’extension, lui, est aujourd'hui entre parenthèses en raison des nombreuses procédures en cours », explique Damien Larue.

 

Ni optimiste, ni pessimiste, le directeur se concentre sur le site tel qu’il existe à ce jour pour le pérenniser avec ses 250 salariés.L’extension est suspendue aux résultats des procédures judiciaires dont l’appel de la décision ayant retoqué le classement des parcelles au Plan local d’urbanisme intercommunal.Quant à Jacqueline Monjanel, l’entreprise s’engage « à lui permettre de vivre dans sa maison autant qu’elle le souhaite et de la meilleure manière possible ».

Laetitia Soulier

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