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Jean-Yves Bony, candidat d'"une droite sociale et humaniste" sur la 2è circonscription du Cantal

Jean-Yves Bony, candidat d'

Jean-Yves Bony, député sortant, et sa suppléante Marina Besse se représentent dans la deuxième circonscription du Cantal. Sur la même ligne, mais sans l'étiquette LR.

« Je n’ai pas hésité, malgré le vent de face ». Voilà la phrase qui pourrait résumer le début de campagne du député sortant, Jean-Yves Bony.Dès le dimanche, il a appelé sa suppléante, la maire de Mentières et conseillère départementale Marina Besse, et ils ont décidé de se représenter. Et dès le lendemain, il se mettait en retrait des LR, s’opposant à la stratégie d’alliance avec le RN de son président, Éric Ciotti. « Pour des raisons personnelles, mes oncles étaient au Lioran en 1944, et quoi qu’on dise du RN aujourd’hui, il faut en rappeler les racines. Mais aussi pour des raisons politiques : même si je respecte le choix démocratique et la voix des électeurs, ce n’est pas ma droite. La mienne est sociale et humaniste. »

La bascule de la réforme des retraites

Une drôle de semaine au sortir d’un drôle de mandat de deux ans. « On a senti monter le malaise des Français et des Cantaliens. Il y a eu les problèmes de pouvoir d’achat, dans les hôpitaux, dans les Ehpad. Puis la flambée de l’énergie, et la crise agricole. » Mais, selon lui, la bascule se situe au moment de la réforme des retraites. « Je ne l’ai pas votée, car il ne fallait pas repousser l’âge de la retraite, cela ne permettait pas d’atteindre d’équilibre. Il fallait une nouvelle loi travail. Dans la foulée, j’ai voté la motion de censure. On aurait dû être plus à le faire. Cela aurait fait tomber le gouvernement, et cela aurait envoyé un signal.

La majorité a abusé du 49.3 tout ce mandat, n’a pas voulu écouter les oppositions, en particulier nos propositions. Cette motion aurait pu lui faire comprendre qu’il fallait le faire, et tout serait différent aujourd’hui.

À l’inverse, cela a renforcé l’idée chez électeurs que les LR et Macron, c’était bonnet blanc et blanc bonnet. Pour ma part, ce n’est pas le cas. »

Bilan

Et, malgré ce peu d’écoute à l’assemblée, il met en en avant « la bagarre menée avec le maire de Saint-Flour pour l’hôpital, ou celle pour le financement des Ehpad. » Et, pour ce scrutin, il en appelle « au bon sens des électeurs. » 

Yann Bayssat

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