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Rencontre avec le Creusois Noé Houssard, nouvelle recrue du prestigieux Cours Florent

Noé Houssard, comme 110 de ses camarades de la Cité scolaire d’Aubusson, s’est produit sur la grande scène du théâtre Jean-Lurçat à l’occasion des représentations de fin d’année.

Noé, 17 ans, élève de terminale spécialité théâtre et option théâtre, avait sans doute le cœur léger. Il venait en effet d’apprendre qu’il était admis au prestigieux Cours Florent, à Paris, dans la très réputée « classe libre ». Ils étaient 1.500 candidats, seuls 19 pouvaient être reçus.

Pas de prédisposition au théâtre

François Florent a créé le cours qui porte son nom en 1967. L’école bénéficie aujourd’hui d’une réputation internationale, en particulier la « classe libre », dirigée un temps par Francis Huster, qui a formé quelques-uns de nos meilleurs comédiens et qui prépare au concours d’entrée du Conservatoire national supérieur d’art dramatique.

La passion de Noé Houssard pour le théâtre est récente. Elle date de deux ans tout juste. Il a, selon ses mots, été ébloui par la représentation de ses camarades lycéens sur la Scène nationale d’Aubusson. Alors, il s’est inscrit en Première spécialité théâtre, il a poursuivi en terminale et en septembre prochain, ce sera le Cours Florent pour deux années.

À Felletin, il n’a pas grandi dans un milieu familial baignant dans le théâtre même si lui, enfant, aimait créer des personnages. Il a assisté à des spectacles au théâtre Jean-Lurçat dans le cadre scolaire. Et puis, il y a eu ce déclic en voyant ses copains sur scène…

Sa passion pour le théâtre s’est confirmée au fil des mois. Il a beaucoup travaillé, épaulé, au lycée, par la comédienne et metteuse en scène Maloue Fourdrinier.

Son modèle ? « Peut-être Pierre Niney »

Lors du festival des Francophonies à Limoges, un intervenant lui a conseillé de se présenter au concours d’entrée de « la classe libre » (la plus prestigieuse de l’école et qui, contrairement aux autres, est gratuite) du Cours Florent. Il a passé trois auditions, la première devant des enseignants de l’école, la deuxième devant des acteurs et la troisième devant des sociétaires de la Comédie française (certains étant issus de cette classe).

« Mon grand rêve, c’est de devenir comédien, reconnaît l’adolescent. Non, je n’ai pas d’attirance particulière pour un répertoire. Cette année, à la Scène nationale d’Aubusson, on a tout joué. Mon modèle ? Peut-être Pierre Niney lui aussi sorti de la “classe libre” du Cours Florent ».

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