FLAIR - Entreprendre dans les quartiers : entre innovation, résilience et passion
Les chemins vers l'entrepreneuriat sont multiples : un post LinkedIn inspirant, la volonté de mettre en lumière ses rappeurs préférés, une discussion avec des jeunes de son quartier ou des vidéos YouTube de Cyprien, il existe mille façons de trouver sa voie d'entrepreneur. Pour ce deuxième épisode, toujours présenté par Harold Gardas, CEO et co-fondateur de KOM, FLAIR est consacré aux entrepreneurs issus des quartiers qui ont trouvé leur voie.
Et pour aborder ce sujet, Big média et KOM vous proposent de découvrir les histoires inspirantes d'entrepreneurs audacieux qui ont su transformer leurs rêves, avec d'un côté Dorith Naon, ghostwriter et formatrice LinkedIn, Host du podcast Remue Manage et Amadou Dabitao, fondateur du média Banlieusard Nouveau et de BN Agency. Et de l'autre Gaspard G, CEO de l'agence Intello et Youtubeur ainsi qu'Amadou Ba, co-fondateur et DG de Booska-P.
" En discutant avec des jeunes (...) j'ai vu qu'ils ne s'autorisaient même pas à rêver "" A l'origine Banlieusard Nouveau ne devait pas être un média. " Pourtant, c'est bien la direction entrepreneuriale que va prendre Amadou Dabitao. Et s'il ne se prédestinait pas à ce monde-là, c'est en repassant dans son quartier d'enfance que l'entrepreneur a eu le déclic : " En discutant avec des jeunes sur leurs futures perspectives dans le monde du travail, j'ai ressenti un profond sentiment d'injustice quand j'ai vu qu'ils ne s'autorisaient même pas à rêver. " Un symptôme qu'Amadou Dabitao explique notamment par un manque de représentation des gens issus des quartiers que ce soit dans l'entrepreneuriat ou dans les médias. " Pour changer la perception qu'ils ont d'eux-mêmes, ils avaient besoin de voir des jeunes comme eux faire ce qu'ils ne s'imaginaient jamais réaliser. " Et c'est à partir de là qu'est né Banlieusard Nouveau, fondé sur Instagram, dont l'objectif est de promouvoir la réussite dans les quartiers.
Et parmi les inspirations d'Amadou Dabitao, on retrouve notamment le média Booska-p co-fondé par Amadou Ba, qui lui aussi a trouvé le moyen de partager sa passion grâce à Internet. " Lorsqu'on lance le média avec Fif Tobossi, on est juste des fans de rap, d'image et de vidéos, explique le directeur général. Au départ, on filme tout ce qui se passe autour de chez nous, que ce soient les rappeurs de notre quartier ou ceux que l'on écoute tous les jours. " Vient alors la question de la diffusion de ces images pour les deux futurs entrepreneurs. Une solution apparait alors comme une évidence : internet. " On n'avait pas de quoi sortir nos images en DVD, poursuit Amadou Ba. La seule solution pour nous était de poster les vidéos sur une page toute simple sur internet. " Le succès arrive vite et ne s'arrête plus, à tel point qu'aujourd'hui Booska-P est le premier média français sur la culture urbaine et organise même sa propre cérémonie : Les Flammes, qui célèbre et repositionne les cultures populaires. Une réussite, puisque si la première édition a généré deux millions de vues toutes plateformes confondues, la seconde a quant à elle dépassé les cinq millions de vues.
" J'ai pris conscience que je pouvais devenir libre en étant entrepreneur "Il arrive aussi que l'envol entrepreneurial démarre d'un rien. Active sur LinkedIn, Dorith Naon a l'habitude de communiquer sur le réseau social. Alors qu'elle partage un post dans l'espoir de trouver un CDI, Dorith Naon explose tous les compteurs avec plus de deux millions de vues et 23 000 "likes". " A ce moment-là je reçois plus de 200 propositions d'emploi et j'accepte l'une d'entre elle ", explique la formatrice LinkedIn. Mais en parallèle de son nouvel emploi, la future entrepreneure rencontre de plus en plus de succès avec plus de 40 000 abonnés sur le réseau social et des apparitions sur des plateaux de télévision. Elle décide alors de quitter son job et de se lancer dans l'entrepreneuriat. " En faisant attention à mes audiences, j'ai remarqué que 95 % de celles-ci étaient des CEO et des fondateurs. " La jeune femme devient alors ghostwriter pour dirigeants et DRH " sans trop savoir à quoi s'attendre ". C'est la réussite qui l'attendait, mais pas seulement : " J'ai pris conscience que je pouvais devenir libre en étant entrepreneur. "
La passion. Voici finalement ce qui réunit les quatre entrepreneurs présents sur le plateau de FLAIR, et Gaspard G n'échappe pas à la règle. Fan de YouTube, le jeune homme rêve d'en faire son métier. Et si le succès n'est pas immédiat, la passion, elle, reste intacte. " Jamais je ne pensais en faire mon métier mais j'ai toujours continué à côté de mes études ", raconte le CEO d'Intello, la première agence française de créateur d'information, de culture et d'éducation. Arrivé à Paris en provenance de Montréal, le futur entrepreneur flaire la possibilité de se lancer mais craint de ne pas pouvoir en vivre. Il décide alors dans un premier temps de représenter des amis à lui dans des deals commerciaux. Et c'est à partir de ce constat que l'entrepreneur décide de créer son agence Intello et qu'il devient alors créateur de contenu à temps plein. Au même moment, le déclic intervient pour le jeune entrepreneur. " J'ai réussi à créer un job et même de l'emploi autour de ma passion. "
Pour retrouver des chroniques comme "Bonne Dose" de Nathan Amram, "Maintenant ou Jamais" qui met en avant deux speechs d'entrepreneurs ou encore la prestation musicale de Gisèle : cliquez ici ! Rendez-vous le 11 juillet pour le troisième épisode de FLAIR dédié à l'économie du sport.Cet article a été publié initialement sur Big Média FLAIR - Entreprendre dans les quartiers : entre innovation, résilience et passion