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Europavox lutte contre le harcèlement sexuel

Europavox lutte contre le harcèlement sexuel

Pour la première fois, le dispositif Safer est présent au festival Europavox. Son objectif : lutter contre le harcèlement.

En entrant, il s'agit du premier barnum sur la gauche. Également accueil du site. Les bénévoles de Safer accueillent et informent, mais surtout, ils sillonnent le festival. Vous ne pouvez pas les manquer avec leurs chasubles blanches. 

Au cœur du dispositif, une application. "Si les festivaliers sont témoins ou victimes d'une violence sexiste ou sexuelle, ou même d'une quelconque forme de violence, ils peuvent la signaler sur l'appli. De là, ils sont géolocalisés via leur téléphone et une équipe de Safer qui patrouille intervient rapidement", explique Lucas. Les bénévoles sont formés à ce genre d'intervention. Pas question de faire monter la violence, évidemment. Le dialogue d'abord. 

Si la personne est en état d'ébriété, on essaie de la distraire, ce qui est plutôt facile. Si la personne est en état d'ébriété très avancé, on prévient la sécurité pour la faire sortir, sinon on reste discuter le temps que l'alcool redescende.

"Si la personne qui a été agressée se sent mal, elle peut venir au stand, débriefer avec le médiateur et repartir ensuite plus apaisée."

Le premier jour, les bénévoles sont intervenus "deux ou trois fois, pour des personnes en état d'ébriété". Pour gérer le dispositif, ils sont dix. Une responsable, un médiateur (Lucas ce jour-là) et huit patrouilleurs. 

Évidemment, tout le monde est responsable dans ces situations. Nous vous glissons le petit tips que nous avait donné l'association clermontoise My girl street : il suffit de prétendre connaître la victime et de l'aborder comme si vous étiez heureux de la retrouver. Le harceleur s'éloigne de lui-même. 

Il y a plusieurs types d'agressions. "L'outrage, où il y a simplement des injures. Ensuite, il y a le stade un peu plus haut, le harcèlement où la personne subit de façon répétée des sous-entendus, des mauvaises blagues, etc. Le cran encore au-dessus, agression sexuelle, donc avec attouchement. Encore au-dessus, il y a le viol."

Simon Antony

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