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Condamné pour violences sur ses parents en Corrèze, il récidive à sa sortie de prison

Des faits qu’on lui reprochait, Alexandre Chevallier, n’en reconnaissait qu’un seul. Celui de ne pas avoir respecté l’interdiction de paraître en Corrèze. « Oui, mais c’est seulement parce que mon train s’est arrêté à Brive et que je devais prendre une correspondance pour Souillac », a confié l’homme de 29 ans, hier, devant le tribunal correctionnel de Brive.

Pour le reste en revanche, les violences sur ses parents, une conduite sans permis, des dégradations et l’entrée en contact avec sa mère malgré une interdiction, le prévenu a nié la totalité des faits.

Ils portent plainte contre leur fils

Le 13 juin dernier, sa mère avait contacté la gendarmerie pour signaler que son fils, soumis à une interdiction de contact, était proche de leur domicile à Aubazine. Dans la foulée, le couple déposait deux plaintes contre leur fils, sorti de prison au mois de mai, où il purgeait déjà une peine pour des violences commises sur sa mère. Le père expliquait avoir été victime, deux jours plus tôt, de coups de poing et d’un jet de cendrier en plein visage de la part de son fils, hébergé depuis sa sortie de prison.

De son côté, la mère, assurait avoir pris un coup de tête, lors d’un trajet vers le supermarché. « Les certificats médicaux ainsi que l’étude du téléphone viennent corroborer ces déclarations. On note 86 appels en un mois entre le fils et sa mère », a souligné le représentant du parquet, qui a requis 33 mois de prison ferme dont six avec sursis.

"Possiblement sociopathe" selon le psychiatre

« Tout cela est faux. Ce qu’ils disent, c’est pour me foutre dans la merde, car je suis connu pour cela. Le téléphone, je l’avais prêté à mon cousin », s’est défendu le prévenu, décrit comme potentiellement sociopathe par l’expert psychiatre. « Nous avons des parents qui soufflent le chaud et le froid, qui déposent plainte avant de se rétracter. Alexandre Chevallier est quelqu’un qui a évolué dans un contexte familial violent, il souffre de nombreuses carences », a plaidé son avocate Me Chloé Sanchez.

Malgré la relaxe plaidée, le tribunal a condamné le mis en cause à deux ans de prison. Il devra respecter une interdiction de contact avec ses parents pendant trois ans.

Pierre Vignaud

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