En Creuse, la candidate Valérie Simonet dépose plainte pour cyberharcèlement
"Il faut dénoncer ces méthodes." Son équipe de campagne n'en revient toujours pas. Depuis lundi 1er juillet, au lendemain du premier tout des élections législatives où elle est arrivée en troisième position derrière Bartolomé Lenoir (Union de l’extrême droite) et Catherine Couturier (Nouveau front populaire), Valérie Simonet (Divers Droite) subit une vague de cyberharcèlement depuis qu'elle a notamment annoncé vouloir se maintenir dans la triangulaire creusoise. « Ce sont des tentatives d'intimidation, des messages comme "on se souviendra de toi", "tu le regretteras" », raconte un membre de son équipe de campagne.
Alors que dans de nombreuses circonscriptions françaises, des candidats se sont retirés pour faire barrage aux candidats de l'extrême droite, en Creuse, Valérie Simonet n'a pas voulu s'y résoudre alors que beaucoup d'élus de gauche ont pu lui demander. La triangulaire annoncée, s'en est suivi un véritable raid numérique contre la candidate. En deux journées, elle a reçu des milliers de messages de menaces, même sur ses comptes personnels.
Un cyberharcèlement cibléEn Corrèze, le candidat LR Francis Dubois, lui aussi dans une triangulaire l'opposant à François Hollande (Nouveau Front Populaire) et Maïtey Pouget (Rassemblement national), a subi la même vague de cyberharcèlement, ce mardi, à la suite d'un tweet posté par le président de son parti Eric Ciotti, demandant son retrait. « D'ailleurs, ce sont souvent les mêmes comptes anonymes que l'on retrouve dans ces vagues de cyberharcèlement qui sont ciblées sur certaines circonscriptions », précise l'équipe de campagne de Valérie Simonet.
La candidate creusoise a déposé plainte ce mercredi matin au commissariat de Guéret.
Vincent Faure