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Puy-de-Dôme : interceptés près de Paris, les deux hommes transportaient un kilo de coke dans la boîte à gants

Puy-de-Dôme : interceptés près de Paris, les deux hommes transportaient un kilo de coke dans la boîte à gants

Deux ressortissants algérien et albanais ont été condamnés, ce mercredi 3 juillet, à deux ans de prison ferme par le tribunal correctionnel de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme). Ils avaient été interceptés par la douane, le 22 mai, sur l’autoroute A1, à hauteur de Roissy-en-France (Val-d'Oise), en possession de plus d’un kilo de cocaïne.

2 heures du matin, le 22 mai dernier. Une Opel, avec deux hommes à bord, circule sur l’autoroute A1, dans le sens Belgique-Paris. C’est à hauteur de Roissy-en-France, dans le Val-d’Oise, qu’une patrouille des douanes décide de contrôler le véhicule. Il ne leur faudra pas très longtemps pour découvrir un pain de 1,1 kg de cocaïne, conditionnée sous cellophane, d’une valeur estimée à plus de 32.000 euros, simplement rangé dans la boîte à gants…

Les deux occupants – Mehmet Opuu, 27 ans, originaire d’Albanie et Mohamed El Amine Rebti, 33 ans, originaire d’Algérie, tous deux en situation irrégulière sur le territoire national – sont aussitôt placés en retenue douanière, avant d’être remis à la police.

Déjà condamnés pour trafic de stups

Le trentenaire, qui avait d’abord décliné une fausse identité, affirme être le seul responsable de ce convoyage entre Bruxelles et Clermont-Ferrand, qu’il aurait accepté moyennant 700 euros. Il maintient que son passager, qui ne dit pas le contraire, "n’était au courant de rien".

Face au tribunal correctionnel clermontois, où ils étaient jugés, ce mercredi 3 juillet, en renvoi de comparution immédiate, les deux hommes, déjà condamnés dans un passé récent pour… trafic de stups, n’ont pas changé de version, maintenant s’être rencontrés "par hasard "à Bruxelles (ils se connaissent depuis plusieurs années) et avoir choisi de covoiturer jusqu’à la capitale auvergnate.

Même si les bornages et l’exploitation de leurs téléphones respectifs semblent raconter une tout autre histoire, ainsi que l’a rappelé la procureure de la République, Gaëlle Bonaldi, avant de requérir cinq ans de prison à l’encontre de chacun d’eux.

Condamnés à deux ans de prison ferme

"Requérir une telle condamnation pour une infraction qui ne s’est déroulée que sur une seule journée démontre que les peines demandées par le parquet dans ce type d’affaire sont de plus en plus lourdes", a regretté Me Jean-François Canis, avocat de Mehmet Opuu.

Revenant notamment sur les fameux bornages, il a rappelé que "le dossier ne contient aucune “fadette” (*) qui permettrait d’établir d’éventuelles connexions, une complicité ou une concertation entre les deux prévenus avant les faits". Son confrère, Me Cédric Bru, conseil de Mohamed El Amine Rebti, a demandé au tribunal "de faire preuve de mansuétude".

Les deux hommes ont été condamnés à deux ans de prison ferme. Incarcérés depuis le 25 mai, ils ont été maintenus en détention.

Christian Lefèvre

(*) Autrement dit les "factures détaillées", c’est-à-dire les relevés des appels de particuliers transmis sur réquisition par les opérateurs de téléphonie.

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