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Deux nuits de films d’horreur

Au cinéma René-Fallet, les amateurs et amatrices pourront enchaîner huit films de la franchise des « A Nightmare on Elm Street » (Freddy), le « slasher » indescriptible de Joseph Kahn, Detention et le troisième opus de la trilogie de Ti West, MaXXXine en avant-première.

Les passionnés sont invités à venir découvrir les méfaits du « boogeyman » (croque-mitaine) de Wes Craven sur grand écran. Freddy Krueger et sa franchise, ce ne sont pas moins de neuf films s’étendant de 1984 à 2010, de l’opus originel en passant par un remake en 2010.

Plus qu’un impact sur le « slasher » (sous-genre de film d’horreur, où un tueur psychopathe élimine un à un les personnages), Freddy Krueger c’est un véritable phénomène de pop culture qui traverse les décennies. Le premier opus fête par ailleurs ses 40 ans cette année.

Blinds tests, quiz, animation, table ronde…

Comme l’an passé, ce marathon consacré aux films d’horreur proposera de nombreuses animations : blinds tests, quiz, une table ronde réunissant des vidéastes, journalistes et autrices spécialisées dans le cinéma de genre, des stands, ainsi que de nombreuses animations et lots à gagner afin de rester éveillés toute la nuit. Et pour les plus courageux, des croissants les attendront à l’aube !

Une Dompierroise décortique le genre

Originaire de Dompierre, Mylène Da Silva partage sa passion sur internet depuis 2017 sur son blog « Welcome To Primetime BITCH ! ». En 2020, elle décide de passer au format vidéo afin de continuer à décortiquer le cinéma de genre, du slasher obscur aux nanars en passant par la symbolique des couleurs dans les films. C’était donc une évidence pour cette fanatique de Scream d’organiser son premier Stabathon en 2023 dans le cinéma dompierrois : « J’ai grandi à Dompierre et ce cinéma a vu naître mon amour des films et des slashers. Il est indirectement à l’origine de ma chaîne YouTube, et donc il m’a paru évident que le Stabathon devait s’y dérouler. L’idée est de créer un rendez-vous annuel pour les passionnés d’horreur. C’est aussi très important pour moi de faire vivre les cinémas des petites villes, car ils sont souvent fragiles économiquement et les voir fermer serait un désastre pour la culture en région et le cinéma plus largement ».

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