"Il y a eu un engouement impensable" : retour sur la saison en Fédérale 3 du RC Saint-Cernin
« J’en ai presque encore la chair de poule. » Moins d’une semaine après l’assemblée générale du club, le président du RC Saint-Cernin, Pierre Chauvet, dresse un bilan plus que positif de la saison écoulée couronnée par des phases finales, en Fédérale 3, qui ont emmené les Doriens à Vichy puis à Mugron, dans les Landes, où ils se sont fait sortir aux portes de la promotion en Fédérale 2.
C’était magnifique, il y a eu un engouement impensable. Trois bus de supporters se sont déplacés à Vichy. Deux à Mugron. À domicile, c’était entre 1.000 et 1.500 personnes à chaque rencontre. En trois matches de phases finales, on a fait autant de recettes d’entrée que sur toute la saison
Un parcours sportif remarquable qui permet aussi au club de réaliser un bénéfice de 15.000 euros cette année, sur un budget de 310.000 euros.
« Ce genre de parcours donne envie aux plus jeunes de jouer en senior », estime le président. D’autant que les effectifs de l’école de rugby ont gagné une quinzaine d’unités au cours de cette année de coupe du monde, passant de 112 à 125 enfants. Avec des effectifs stables, les cadets ont remporté le championnat de Régional 1B et les juniors le championnat de Régional 2. « La formation, c’est l’ADN du club. 90 % des joueurs de l’équipe première sont formés au club. »
Changements sur le bancD’ailleurs, parmi les treize joueurs qui viennent renforcer l’effectif pour l’année prochaine, trois sont des juniors qui montent en première et six sont des jeunes formés au club qui reprennent le rugby. Ils viendront compenser les départs de quelques guerriers historiques du club comme Mercier ou Demoulin.
Des arrêts, il en est aussi question sur le banc de touche puisque Stéphane Suc et Jérôme Condamine ne reprendront pas leurs rôles d’entraîneurs à la rentrée. Ils seront remplacés par Arnaud Magne, qui débarque de Saint-Simon, et David Bessière. Avec l’objectif de goûter de nouveau aux phases finales. « On a envie d’y revenir vite, mais ce n’est pas facile. Les saisons sont faites d’imprévues », résume Pierre Chauvet.
Mathieu Brosseau