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La liqueur Le Tonton fête ses dix ans d’existence dans le Cantal

La liqueur Le Tonton fête ses dix ans d’existence dans le Cantal

La liqueur Le Tonton souffle ses dix bougies cette année. Un concours de cocktails et recettes à base de Tonton a permis de célébrer cet anniversaire.

« Allez, je ramasse les copies, le temps est terminé », plaisante Henri Monier, fondateur de Châtaignes du Veinazès et un des créateurs de la célébre liqueur Le Tonton. Bienvenue parmi le jury du concours de recettes, cocktails et touches gourmandes pour fêter les dix ans de création de cet apéritif à base de châtaignes et de myrtilles.

Le jury était composé de six personnes, dont les chefs cantaliens Renaud Darmanin et Jérôme Cazanave.

Des participants inventifs

Autour d’une table, dans le grand hangar de l’Atelier châtaignes de la Bogue du Cantal, décoré pour l’occasion avec des bouteilles et goodies à l’effigie du Tonton, les cinq membres du jury remplissent leur fiche d’évaluation. Le premier candidat arrive avec son « Tonton équilibriste » : un tiramisù. « Il y a peut-être un peu trop de crème mais c’est original et très bon », réagit Vincent, commercial aux 3 Caves à Aurillac.

Autre candidat, autre univers : dans la catégorie recette, les « Éphémères poireaux et myrtilles », confectionnés par Manon Delhomme, 20 ans, et présentés sur une feuille de châtaigne, posée sur une ardoise. « D’un côté, un morceau de poireau rôti avec une vinaigrette à base de Tonton et myrtilles ; de l’autre un coussin de crème de poireaux couronné d’une crème montée à la myrtille », expose-t-elle.

 

« Il y a du goût et le visuel est joli »

Les « Éphémères poireaux et myrtilles », confectionnés par Manon Delhomme, ont conquis les yeux et papilles du jury.  

Le 3e candidat, Joffé Targarona Docas, 21 ans, concourt en catégorie « touche gourmande » : cannelé en forme de fleur, avec ganache myrtille et Tonton.  « J’aime beaucoup les tartelettes avec des fleurs et j’ai donc réalisé cette mignardise. » D’origine chilienne, il a connu le Tonton au château de Salles, où il travaille. « C’est le chef qui m’a informé de ce concours. C’est comme ça que j’ai connu le Tonton et que j’ai décidé de participer », indique-t-il. Le Tonton a encore de beaux jours devant lui.

Claire Plisson

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