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2.000 spectateurs en joie au Festimusic

Après une première soirée marquée par l’ambiance envoûtante de Justine Bastianelli et les classiques de Wazoo et des Humeurs Cérébrales, de nouveaux artistes ont envahi la scène, samedi soir : Green Lads, The Black Scheeps et Collectif Métissé.

C’est Green Lads qui a ouvert le bal. Ce groupe réunit plusieurs musiciens, attachés au charme de la musique irlandaise et à la maîtrise des ambiances électro. Au final, cela donne un mélange festif destiné à euphoriser le public.

« Un festival, ça permet de s’évader »

Dans leurs costards verts, depuis les places de villages jusqu’aux grandes scènes françaises, ils composent avec leurs instruments un tableau énergique aux sonorités irrésistiblement dansantes.

La plupart des spectateurs les attendaient avec impatience. Collectif Métissé, c’est un commando de performeurs, un escadron surentraîné de la musique fiesta, le « Real Madrid » des mélodies exotiques. Ils ont retourné le festival pendant plus d’une heure, ils ont électrisé plus de 2.000 personnes rassemblées sur le stade pour une soirée de hits. Entre reprises et compositions personnelles du groupe, l’ambiance est montée crescendo. Avec ses influences latinos et son sens de la fête, Collectif Métissé était parfaitement à son aise pour cette soirée du Festimusic.

Une envie de finir cette deuxième soirée de festival sur un brin de folie ? Les spectateurs étaient au bon endroit puisque The Black Sheeps, passionnés de rock et de blues, a rendu hommage aux sons puissants et chaleureux de ceux qui perpétuent le blues rock brut. Ils étaient dans la place pour faire vibrer la scène. « On a vu de la lumière, on est entré », sourit Corine. « Blague à part, on avait vraiment aimé l’année dernière donc on est revenu », ajoute-t-elle. « On a fait beaucoup de festivals et celui-là, on ne l’avait pas encore fait. L’organisation est vraiment top et la programmation est très sympa », ajoute Jean-Claude.

« Un festival, ça permet de s’évader. C’est le partage. On s’en fout de qui est qui, de qui gagne combien, de qui vient d’où. C’est un brassage et on est tous ensemble », confie Christophe Laumonier, président du festival.

Ce festival est encore une réussite. Cette année, l’organisation était millimétrée, sans problème. Sur scène, les musiciens et les groupes ont été au diapason. Même le match de foot n’est pas venu interrompre le concert. Bien sûr, le clou du Festival a été la soirée évènement avec Collectif Métissé qui a eu « un véritable coup de cœur pour toute mon équipe de bénévoles ». « Ce sont des vedettes très simples en recherche de convivialité », souligne Christophe Laumonier.

Un feu d’artifice a clôturé le spectacle. Le public, souvent en famille, a ensuite laissé la place aux fêtards sous la conduite de DJ Toni Mata. Mais là, c’est une autre soirée qui pouvait commencer.

L’association Triofestif a, encore une fois, brillamment mené son marathon musical. « Beaucoup de spectateurs se sont arrêtés en partant pour remercier ceux qui étaient postés sur le parking », souligne Christophe Laumonier qui, avec son équipe d’une soixantaine de bénévoles est déjà prêt à repartir pour la saison prochaine. 

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