Les collégiens lancent des mini-satellites
Les CubeSats, réalisés par les élèves de 3 e du collège Raymond-Cortat de Pleaux et du Méridien à Mauriac se sont envolés de la place d’Empeyssine de Pleaux. Ce lancer a été le point d’orgue d’une année de travail des élèves, encadrés par M. Dutrevy, leur professeur de technologie et Louise Fleisher, présidente de l’association The Spring institute for forests on the moon.
Cette association a pour objectif l’étude des conditions de développement de la végétation dans l’espace et sur la lune. Depuis Pleaux, Louise Fleisher travaille avec des chercheurs du monde entier et même la Nasa.
Le Fablab comme centre de ressourcesPour l’heure, l’expérimentation consiste à concevoir un CubeSat, c’est-à-dire un satellite cubique miniature, qui pourra être envoyé vers la station spatiale internationale (ISS). Ce cubesat devra contenir de petits terrariums qui seront envoyés dans l’espace afin d’étudier l’évolution des plantes qui y seront confinées. Les chercheurs pourront ainsi étudier l’évolution de ce biotope dans différents milieux, dont l’espace. De conception simple, d’un coût relativement faible et de fabrication rapide, les cubsats possèdent des caractéristiques intéressantes pour la recherche spatiale, d’autant qu’ils se désintègrent dans l’atmosphère après leur mission et ne laissent donc aucun débris spatial. Afin de mener ce travail, Louise Fleisher, a été à l’initiative de l’ouverture d’un FabLab à Pleaux.
Ce projet est une véritable opportunité pour les élèves des collèges. Tout au fil de l’année, ils ont travaillé à la réalisation de la structure cubique, réfléchi à l’étanchéité du satellite et à l’intégration des composants électroniques. Imaginer, concevoir, créer, fabriquer et tester un mini-satellite : ce travail s’inscrit naturellement dans les enseignements scientifiques du collège, d’autant que sa finalité s’ancre dans une situation concrète.
La collaboration avec le FabLab a permis d’apporter aux élèves les connaissances et les compétences techniques et scientifiques nécessaires à ce type d’expérimentations, mais aussi la possibilité d’utiliser un matériel spécifique. Le fait qu’il aboutisse à une réalisation concrète, la rencontre avec des ingénieurs en font un projet très riche et susceptible d’attirer les élèves vers les métiers de l’ingénierie ou des sciences.