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Électricité solaire : c’est déjà trop !

Nous sommes en été : les panneaux photovoltaïques démarrent tôt le matin, culminent vers 14 heures, et s’éteignent vers 22 heures… On pourrait penser que ça tombe bien, puisque la pointe de consommation est l’après-midi, en partie à cause des climatisations…

 

Oui, mais il y a plusieurs problèmes : regardons la journée ensoleillée du 28 juin sur les diagrammes de RTE (eCO2mix)

– Avec nos 19 GW, c’est déjà trop : la puissance solaire croît plus vite que la montée de la consommation.

– C’est la même chose chez nos voisins, et on doit quasiment cesser nos exportations entre 12 heures et 15 heures. (200 GW de panneaux solaires sont installés en Europe.)

Pas de salut de ce coté-là. Au contraire !

 

– On baisse tout ce qu’on peut d’hydraulique : en ce moment, on en a beaucoup.

 

– On fait faire du yoyo à nos centrales nucléaires, c’est très mauvais pour leur longévité.

 

Alors, on est bien obligé de couper du soleil…

 

Alors, à quoi servent les panneaux solaires ?

Ils ont juste privé de production nos centrales nucléaires, risquant une usure prématurée et augmentant arithmétiquement le prix du kWh nucléaire.
Heureusement, il n’y avait pas de vent : nos 22GW d’éolien ne produisaient guère plus de 1 GW.

En outre, si la méthode doit être pérennisée (je rappelle qu’on veut aller à 100 GW de solaire en France), ce n’est plus un facteur de charge de 11 à 13 % que nous aurons pour le solaire… si on l’éteint quand il y a du soleil !

Alors, on installera probablement des batteries, beaucoup de batteries, beaucoup de lithium et autres cochonneries… ce qui doublera le prix du kWh solaire.

Les énergies intermittentes sont non rentables par nature

Nous avons actuellement 400 GW d’énergies intermittentes et aléatoires en Europe, (200 en solaire, 200 en éolien) pour une consommation oscillant entre 300 et 400 GW. Et on en installe de plus en plus, à grande vitesse.

Mais la météo est souvent homogène sur toute l’Europe. À partir d’un certain seuil de capacité en renouvelable, soit les conditions sont favorables, et tout le monde produit : il y a des surplus, et le prix de l’électricité dégringole ; soit il n’y a pas de vent, ou pas de soleil, ou les deux, les prix peuvent être élevés, mais les panneaux et/ou les moulins n’ont rien à vendre.

Aux niveaux de capacité prévus par les États en Europe, les énergies intermittentes ne pourront jamais être rentables, elles devront toujours, d’une manière ou d’une autre, être subventionnées.

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