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Camille Lacourt aux JO 2024 : au-delà des complexes, de la dépression et des problèmes d’alcool

Camille Lacourt aux JO 2024 : au-delà des complexes, de la dépression et des problèmes d’alcool

Le 10 août prochain, Camille Lacourt se distinguera aux Jeux olympiques de Paris en participant à une discipline inédite. Bien qu’il n’évoluera pas dans les bassins ou la Seine, l’ancien nageur, ayant pris sa retraite en 2017 après sa victoire au 50 m dos aux Championnats du monde de natation à Budapest, se lancera dans le Marathon pour tous. Cette épreuve représente un défi particulier pour Lacourt, comme il l’a exprimé à France Info : « Nous, les nageurs, on est en apesanteur, alors, quand on commence à courir, avec les chocs et tout ça, on est assez fragiles. Je fais deux mètres, je pèse 90 kg avec surtout les épaules musclées… Clairement pour un marathon, ça ne sert à rien ! Je n’ai pas du tout un physique de marathonien.« 

Malgré ce manque de préparation spécifique, Camille Lacourt sait que son apparence physique lui a souvent été avantageuse. Il avait confié en 2015 que ses résultats sportifs étaient primordiaux, bien que son physique lui ait également ouvert des portes :  » Ce qui me fait un peu rire jaune, c’est quand on me dit : “À part sa belle gueule, il n’a rien.” J’ai eu beaucoup de chance grâce à ma gueule, mais ce qui m’est arrivé, je le dois d’abord à mes résultats« . Cependant, Camille Lacourt n’a pas toujours été à l’aise avec son corps. Il a révélé qu’il était complexé par ses jambes en X durant sa jeunesse. De plus, il avait partagé qu’il avait grandi très vite et avait eu du mal à accepter sa maigreur, ce qui compliquait ses relations sociales.

Aujourd’hui, bien que souvent dépeint sous un jour favorable, Camille Lacourt reste un homme avec ses propres défis. Après sa retraite sportive, il a traversé des périodes difficiles, comme il l’a expliqué en avril dernier :  » J’avais l’impression d’être un vase vide« . Il a détaillé sa lutte avec l’alcool, utilisée comme un moyen d’évasion :  » Je me faisais du mal, il y avait quelque chose d’assez malsain. Alors moi, c’était plus les bières. Je levais un petit peu trop le coude à ce moment-là. J’avais envie d’oublier. J’avais envie de dormir sereinement et de ne pas me poser de questions. L’alcool, ça m’aidait. « 

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