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Le Puydomois arrêté sur la RN7 Lapalisse avec 190 kilos de cannabis reconnaît être un maillon du trafic

Le Puydomois arrêté sur la RN7 Lapalisse avec 190 kilos de cannabis reconnaît être un maillon du trafic

Dans la voiture, il transportait des "valises marocaines". Ce trafiquant de drogue présumé, arrêté le 25 juin 2024 sur la RN7 à Lapalisse (Allier), dit avoir été payé 400 € pour effectuer ce transport. Mis en examen, il est incarcéré en détention provisoire.

Quinze jours après son interpellation dans l’Allier et son incarcération en détention provisoire, Mohamed A., 43 ans, suspecté d’être un des rouages d’un trafic de drogue, a plaidé, mardi, devant la chambre de l’instruction, à Riom, à sortir de prison. "Dans ce dossier, contrairement à d’autres affaires de trafic, il reconnaît sa participation", a appuyé Me Sabrina Oulmi pour expliquer sa demande de remise en liberté. "Il a choisi de coopérer avec la justice et donnant des éléments importants sur ce trafic. Son coauteur a été arrêté en même temps que lui et il est incarcéré à la prison de Moulins-Yzeure. Il est évident qu’il n’y a pas de risque de concertation frauduleuse si vous le remettez dehors, assigné à résidence avec un bracelet électronique (ARSE)".  

Interpellé à Lapalisse avec des "valises marocaines"

Le quadragénaire, père de famille, était en congés parental lorsqu’il a été interpellé en compagnie de son complice par la police judiciaire le 25 juin dernier, à Lapalisse (Allier), sur la RN7. De retour de Lyon, les deux hommes convoyaient des "valises marocaines" c’est-à-dire des ballots artisanaux renfermant 190 kilos de résine de cannabis. Au domicile de Mohamed A., à Riom, 18 kilos supplémentaires ont été saisis. La drogue devait alimenter différents points de deal du Puy-de-Dôme et de l’Allier. Le suspect a indiqué avoir accepté de transporter la drogue contre 400 € et avoir subi des  menaces pour continuer ces voyages auxquels, assure-t-il, il voulait mettre fin : "Je regrette tout ce qui s’est passé", a-t-il succinctement confié mardi devant la chambre de l’instruction.

La détention provisoire maintenue

Après quelques minutes de délibération, les juges ont décidé de le maintenir en détention. Une décision conforme aux réquisitions de l’avocate générale pour laquelle une ARSE serait "très insuffisante". La magistrate a mis en avant le risque de réitération des faits vu que le suspect "ne travaille pas depuis trois ans" ainsi que le risque de concertation avec des individus, notamment les commanditaires du trafic, pas encore identifiés. 

Leïla Aberkane  

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