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L1: Roberto De Zerbi, le "dingue de foot" arrive à l'OM pour le ramener "tout en haut"

L1: Roberto De Zerbi, le

. Avoir la chair de poule

La signature de De Zerbi à l'OM a pu surprendre. Entraîneur coté, l'Italien était évoqué au Bayern Munich ou à Manchester United après des passages réussis à Sassuolo, au Shakhtar Donetsk et à Brighton.

"Je suis là pour deux raisons. La première, c'est le sérieux de Pablo Longoria et Mehdi Benatia (le président de l'OM et son conseiller sportif, ndlr). Et puis il y a l'OM et Marseille", a-t-il expliqué mardi en conférence de presse.

"Je vis de passion et d'émotions. Je suis né tifoso, ensuite seulement je suis devenu joueur et entraîneur. Quand on naît supporter, on n'oublie jamais le public et le stade. Cette équipe a toujours été différente", a-t-il ajouté.

"Je cherche à travailler là où je me réveille le matin avec envie, là où j'ai la chair de poule. Un club très important m'a appelé, qui veut se reconstruire avec des personnes sérieuses. Je suis parti de la 5e division italienne, j'ai franchi les échelons et je suis arrivé à l'OM. Je ne fais pas de distinction entre les championnats, mais entre les clubs qui me motivent et ceux qui ne me motivent pas", a encore détaillé De Zerbi, interrogé sur son choix de quitter la Premier League.

. Jamais de gris

"Très heureux" du joli coup réussi avec la signature de De Zerbi, Pablo Longoria a de son côté évoqué "un nouveau cycle, un projet de trois ans". "Roberto a tout ce qu'on recherchait, une philosophie de jeu, l'ambition, le talent, le professionnalisme et la personnalité d'un leader", a-t-il ajouté.

Pour compléter ce portrait, le nouvel entraîneur marseillais s'est pour sa part présenté comme "un dingue de foot".

"Je vis le foot de façon exagérée. Il n'y a jamais de gris, juste du blanc ou du noir. J'essaie de transmettre ça à mes joueurs. On devra jouer avec courage, s'amuser sur le terrain, faire les choses sérieusement et laisser de la liberté au talent. On doit être impeccables sur le sérieux. Sur le professionnalisme, je ne veux avoir aucun doute."

. Beaucoup de changements

"On va beaucoup changer". De Zerbi comme Longoria ont prononcé la même phrase, pas illogique après une saison terminée à une triste 8e place.

"Pablo et Mehdi ne m'ont rien promis d'impossible, mais des choses faisables. On va beaucoup changer. On essaie de construire une équipe très forte, qui aura une identité", a déclaré le technicien italien.

"Je ne veux pas demander de temps, je sais que les supporters et les journalistes sont assez intelligents pour être objectifs. Je ne sais pas combien de temps il faudra, mais moi je travaille comme si j'allais rester deux ans, quatre ans, dix ans", a ajouté celui qui s'est engagé pour trois saisons avec l'OM.

"Le projet est de faire revenir l'OM là où il le mérite, c'est à dire se battre pour les titres et arriver tout en haut", a-t-il ajouté.

"Il y a besoin d'un changement très profond. Il faut des très bons joueurs mais aussi des bonnes personnes. La saison dernière, il y a eu des comportements qu'on ne veut pas voir se reproduire", a de son côté expliqué Longoria.

. Pas le sauveur

Après une saison ratée et à l'entame de ce que le club présente comme un nouveau cycle, De Zerbi ne s'est pas engagé sur des objectifs de classement.

"Le premier objectif que je donne à mes équipes, pas seulement l'OM, c'est de rendre fiers les gens qui viennent au stade. Après, il y aura des objectifs de jeu et de résultats. Mais le premier, c'est celui-là. Sans lui, tu n’atteins pas les autres", a-t-il expliqué.

"Je ne suis ni le messie, ni le sauveur de la patrie. Je ne promets rien sur les résultats, seulement sur le sérieux et l'attitude. Mais je connais les attentes et je veux faire au mieux pour ne pas les trahir", a conclu De Zerbi.

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