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Euro : les Bleus d'Espagne manquent leur coup face à la Roja, en demi-finale

Euro : les Bleus d'Espagne manquent leur coup face à la Roja, en demi-finale

Ils ne pourront pas bomber le torse en retournant à Madrid ou à Barcelone. Ils risquent même de se faire chambrer comme il faut. Les Bleus d'Espagne ont manqué leur coup, ce mardi, face à la Roja en demi-finale de l'Euro, à Munich, où la France s'est inclinée 2-1.

Kylian Mbappé, Aurélien Tchouaméni et Jules Koundé, titulaires face à l’Espagne, ainsi qu’Antoine Griezmann, le plus espagnol des Bleus, et Eduardo Camavinga entrés peu après l’heure de jeu ont été renvoyés à la maison par une Roja bien supérieure.

Les Bleus d’Espagne n’ont pas pesé comme attendu et tenu sur la durée un premier rôle face à l’Espagne (1-2), mardi soir à Munich, en demi-finale de l’Euro. Une fin logique pour des Bleus qui ont manqué leur rendez-vous. Dommage, car cela avait très bien commencé. Trop bien peut-être.

Un éclair de Kolo Muani

Il faut croire que le masque devait le bloquer. Mbappé, futur madrilène, est à l’origine de l’ouverture du score des Bleus, leur premier but dans le jeu depuis le début de la compétition. Un centre impeccable, malgré Jesus Navas et Lamine Yamal, pour Kolo Muani (9e). Le seul éclair de la soirée.

Difficile de mieux commencer. Sauf que la suite n’a pas été de la même qualité. Très loin de signer une prestation XXL, Mbappé a été l’un des trop rares à résister face à la Roja. Aurélien Tchouaméni, le Madrilène, s’est notamment fait déposer dans les règles de l’art par le contrôle orienté de Dani Olmo, dont la frappe déviée par le pauvre Jules Koundé a terminé au fond des filets (25e).

Trop de déchet

Une équipe sous pression, en souffrance à chaque accélération espagnole. Avec Tchouaméni ou Koundé dans le rôle de victimes privilégiées. Au milieu de terrain et derrière, cette équipe de France a souffert face à la qualité du jeu de passes adverses. Sans parler des sorties de camp à montrer dans les écoles de football.

Même Mbappé n’a pas su tirer les siens vers le haut, avec beaucoup trop de déchet à son actif, à l'image de cette frappe même pas cadrée (86e). Avec les entrées des Madrilènes Griezmann et Camavinga (62e), on a attendu une révolte qui n’est jamais venue. L'Espagne est en finale, pas ses Français.

 

Jean-François Nunez

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