Des trafiquants condamnés dans une affaire de stupéfiants à Montluçon et Domérat

Cinq des six hommes poursuivis pour un trafic de stupéfiants dans le quartier de la Verrerie de Montluçon et à Domérat (Allier) ont été condamnés, mardi 9 juillet, par le tribunal judiciaire. Les faits s'étaient déroulés du 4 janvier au 7 juin 2021.

Six Montluçonnais soupçonnés de trafic de stupéfiants (cannabis, cocaïne et héroïne), dans le quartier de la Verrerie de Montluçon et à Domérat, étaient jugés par le tribunal judiciaire de Montluçon, mardi 9 juillet. Cinq d’entre eux ont été condamnés.

À la suite d’une dénonciation anonyme, les policiers avaient commencé à suivre l’un des prévenus début janvier 2021. Leurs observations les avaient poussés à ouvrir une enquête.

Grâce à des écoutes téléphoniques, la géolocalisation, des captations vidéo et les témoignages de plusieurs consommateurs, ils interpellent les six hommes, le 8 juin de la même année. En dépit de casiers où figurent plusieurs condamnations, les six hommes minimisent leur rôle voire ne reconnaissent pas les faits.

Un dossier "assez classique" mais un "trafic d'importance"

Si le procureur pointe "un dossier assez classique de trafic de stupéfiant", il estime cependant que le prix bas des doses prouve que le marché est bien fourni en produits.

"Le prix dit quelque chose de l’importance du trafic : 50 euros (le gramme, N.D.L.R.) la cocaïne, 20 euros l’héroïne et 10 euros le cannabis. Dans une petite ville, quand on atteint ces prix-là, on est sur un trafic d’importance même s’il est à l’échelle de Montluçon."

Cinq condamnations et une relaxe

Fort de tous ces éléments, le tribunal a pu délibérer. Le plus jeune prévenu dont le casier était vierge a été condamné à douze mois d’emprisonnement avec sursis, cent vingt heures de travaux d’intérêt général.

Deux prévenus ont été condamnés à douze mois d’emprisonnement dont six avec sursis et cent vingt heures de TIG pour l’un des deux.

L’un des vendeurs de cannabis a été condamné vingt-quatre mois de prison dont six avec sursis.

Le prévenu coupable uniquement d’usage de cannabis a été condamné à quatre mois avec sursis. Celui soupçonné d’être un guetteur a été relaxé.

Florence Farina