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Un historien du cinéma succède à Christophe Deloire à la direction générale de Reporters sans frontières

Un historien du cinéma succède à Christophe Deloire à la direction générale de Reporters sans frontières

Christophe Deloire, directeur général de Reporters sans frontières, est décédé au mois de juin. L'ONG a nommé à sa succession un historien du Cinéma, Thibaut Bruttin, engagé depuis 2014.

L'historien du cinéma Thibaut Bruttin a été nommé directeur général de Reporters sans frontières (RSF), a annoncé jeudi 11 juillet l'organisation internationale de défense de la presse. Il succède au journaliste Christophe Deloire, décédé en juin,

"Nous sommes convaincus que Thibaut Bruttin est la personne idéale pour diriger RSF dans cette nouvelle phase de son développement dans un contexte international difficile en matière de droit à l'information", a indiqué le journaliste Pierre Haski, président de RSF, dans un communiqué publié mercredi sur le site de l'ONG. Thibaut Bruttin, 37 ans, a rejoint RSF en 2014 et exerçait depuis mars aux côtés d'Elodie Truchon, directrice des ressources et du développement, la direction générale par intérim de l'ONG. 

Il succède à Christophe Deloire qui était à la tête de Reporters sans frontières depuis douze ans et est décédé en juin à 53 ans des suites d'un cancer fulgurant.  "Avec toute l’équipe, je suis déterminé à poursuivre la stratégie dessinée par Christophe pour un journalisme libre, indépendant et pluraliste, partout à travers le monde", a déclaré Thibaut Bruttin. 

ONG présente dans plus de 130 pays

Lancée en 1985 en France par quatre journalistes, RSF est devenue au fil des décennies un fer de lance de la liberté de la presse et du droit d'informer dans le monde.  L'ONG est présente sur tous les continents, via des bureaux dans une dizaine de villes et des correspondants dans quelque 130 pays. Elle détecte et dénonce les entraves à la liberté d'informer et vient en aide aux journalistes emprisonnés ou menacés : assistance juridique, prêt de gilets pare-balles, pressions auprès d'États et d'institutions... Depuis 2002, l'ONG basée à Paris publie notamment un bilan annuel des exactions commises contre les journalistes dans 180 pays. Ce "classement mondial de la liberté de la presse" fait référence pour de nombreux médias et plusieurs institutions internationales.

Avec AFP

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