Le bateau est peint !
Mais ce n’est pas la fin de cet interminable chantier.
Il reste le rail de fargue à détordre et le chandelier à remplacer et on est bon pour la partie de Greg. Et moi : re-accastiller (avec ce qui est dans les cartons livrés depuis 2 mois…) nettoyage intérieur et je suis bon. J’essaie de programmer la mise à l’eau avant fin juillet, histoire de me mettre le feu auc.
Que s’est il passé depuis le 13 mai (Chantier pré-saison 2024 #2 / n) ?
J’ai trouvé les œuvres mortes enfin faites, le WE dernier, 24 juin. La reconstruction des coins arrière (ceux qui tiennent le pataras) a suivi.
Le WE du 16 juin, je terminais de recoller et visser tout ce que j’avais déposé avec Lionel. Même plus : la pose d’un taquet d’amarrage XXL que j’avais acheté il y a des années et laissé me regarder avec regrets du fond du coffre où je l’avais relégué. Il va enfin être utile. J’ai profité de l’aide le matin de Jacques, et l’après midi de Stéphane que j’arnaque de quelques minutes « tu as une heure, là ? » À la fin de la journée, j’ai même posé les autocollants que j’avais fait faire, il y a pas mal d’années. On va voir si ça tient… et eu le temps de faire le nettoyage intégral du coffre. Pas dommage…
Le 10 juin, à la fin du WE, je finissais le refit du gouvernail : démontage complet ; réparation de la barre ; brossage du bois, huilage ; brossage de l’inox et passivage (une sorte de polish qui élimine la couche superficielle oxydée et soit disant retarde la formation de trace de rouille ; oui, sur l’inox) ; ponçage, mastiquage, reponçage et peinture époxy de la lame de safran (consolidée par 3 vis, et une rondelle dans l’œil du tirant en position basse) ; remontage. Ouf ! Il a une autre gueule.
Le 2 juin, c’était le début du recollage-vissage avec l’aide de Jacques, équipier et voisin de chantier. On va un peu se distraire en l’aidant à réparer sa barre trop dure. Quelques acrobaties à la clé dans le coffre de son Sun 2500. C’est aussi le jour où je passe des plombes à grignoter la porte de descente pour qu’elle coulisse mieux. Avec un outil pas vraiment adapté, d’où le résultat pas vraiment parfait, loin de là. À la fin de la journée, il reste plus de 20 trucs à reposer : chandeliers, taquets, poulies de pont…
Le 25 mai, Lionel rempilait pour une session. C’est le jour où il ponce soigneusement les pièces de bois, guide du capot et barre, avant de le huiler copieusement. On voit la différence ! Par contre où je suis moins stratège, c’est qu’on va faire quasiment chacun que des choses que j’aurais pu faire seul, au lieu de s’attacher à tout ce qui requert 4 mains synchronisées. Tu parles d’un chef de chantier, moi !
Pour revenir à ce dimanche soir, bilan de la journée : ponçage, peinture de la semelle à l’époxy VCTar 2, masquage, peinture antifouling 2 couches. Plus la fixation des ferrures arrières.
On avance !
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