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Vendée Globe 2024 : une quatrième participation en vue pour Louis Burton

C'est au sein de son écurie malouine, BE Racing que nous retrouvons le skipper de Bureau Vallée 3. L'occasion de prendre la température à cinq mois du départ du Vendée Globe. Louis Burton s'élancera à bord d'un plan Manuard de 2019, pour une quatrième participation. Excusez du peu !

Interview de Louis Burton :

Un podium sur le Vendée Globe 2020

3ème de la précédente édition, le malouin avait fait sensation. On se souvient tous de son arrêt sur l'île Macquarie en plein Pacifique sud, prélude à une remontée très rapide de l'Atlantique. Cette longue halte technique dans une crique perdue lui avait permis d'effectuer une réparation de haute voltige perchée en haut de son mât puis de remettre du charbon sur la dernière ligne droite de son tour du monde... A l'époque, Louis Burton naviguait sur un IMOCA à foils, Bureau Vallée 2, l'ancien bateau d'Armel Le Cléac'h vainqueur de l'édition 2016. De retour en France, nous apprenions le rachat par son sponsor de l'ex Occitane en Provence d'Armel Tripon. Ce plan Manuard, construit par le chantier Black Pepper et premier scow foiler de sa génération, annonçait une nouvelle ère architecturale qui s'est depuis largement répandue.

Des démâtages à répétition

En 2021, pour sa première grande course hauturière, la Transat Jacques Vabre, à la barre de son nouvel IMOCA, Louis Burton démâte quelques heures seulement après le départ. Rebelote sur la Route du Rhum 2022... En cause : la rigidité structurelle de son mât. En vue de la Transat Jacques Vabre 2023, Bureau Vallée 3 a donc subi en amont un premier gros chantier d'optimisation. [caption id="attachment_185541" align="aligncenter" width="500"] Louis Burton, déjà trois Vendée Globe dans le sillage et une grosse expérience du large, aura une carte à jouer sur la prochaine édition. Crédit : Benjamin Sellier.[/caption] La jauge IMOCA ayant acceptée de faire évoluer la jauge cette année là, les mâts monotype étant devenus un peu fragile par rapport à la puissance dégagée par les nouveaux foilers, la cadène de J2 et le haubanage ont été solidifiés. En parallèle, un nouveau jeu de voile avec moins de surface dans les hauts pour moins tirer sur le gréement voyait le jour. Enfin, l’étrave a été entièrement changée en accord avec l’architecte Sam Manuard. Désormais plus spatulée, elle permet de partir au surf plus rapidement et de moins enfourner dans la grosse mer (sic)... 16ème de la Transat Jacques Vabre 2023, pour cause de pénalité de cinq heures (ligne de départ mordue) et un déficit de vitesse au portant dans l'alizé, le skipper malouin en a néanmoins profiter pour engranger une expérience précieuse sur cette première transatlantique bouclée à la barre de son nouvel IMOCA.

Trois Top dix sur les dernières courses qualificatives

7ème de la très engagée Retour à la Base, toujoursprompt à partir sur les options les plus radicales, obligeant le reste de la flotte à tenir la cadence, le skipper de Bureau Vallée 3 semble bien avoir pris la mesure de son puissant foiler sur cette Transat retour. A l'occasion de la Transat CIC, il confirme sa bonne forme du moment et valide les choix d'optimisation apportées à son bateau (voir l'interview plus haut) en prenant la 9è place après avoir été aux avant poste une bonne partie de la course. C'est une succession d'avaries (enrouleur de J3 puis une voie d'eau suite à un choc avec un Ofni) qui l'empêche de se hisser sur un podium qui n'avait jamais paru aussi accessible ! La qualification pour le Vendée Globe dans la poche, Louis Burton termine la dernière course de la saison à une encourageante dixième place sur la New York-Vendée. Malgré une nouvelle avarie contractée dès le départ - la casse d’une galette d’enrouleur - et un choix tactique osé par le sud des Açores, le malouin s'accroche, rattrape bon nombre de concurrents pour finir une nouvelle fois sur un Top 10...

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