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"On sait qu’on est capables d’accueillir des grosses productions" : un retour sans fausse note pour les Nuits de Saint-Jacques

Voilà, c’est fini ! De retour après un an d’absence, les Nuits de Saint-Jacques ont à nouveau fait vibrer la ville du Puy et son jardin Henri-Vinay. Une édition 2024 sans fausse note - et sans pluie -, qui réjouit son directeur Emmanuel Boyer. À peine redescendus après ce come-back réussi et 18.500 personnes accueillies, les organisateurs se projettent déjà sur l’année prochaine…

Après une absence remarquée en 2023, les Nuits de Saint-Jacques avaient vraisemblablement manqué aux Ponots. Trois soirs durant, le jardin Henri-Vinay a vibré au rythme de son festival. Une édition sans fausse note durant laquelle le public en aura pris plein les yeux et plein les oreilles !

« Cette année, nous sommes montés d’un cran »

Jeudi, Louise Attaque et Gaëtan Roussel ont parfaitement lancé les festivités. Le lendemain, la performance électrique de Shaka Ponk a retourné Le Puy à l’occasion d’une deuxième soirée de concerts à l’image de la première, pleine à craquer ! Samedi soir, l’émotion a pris le dessus pour la der, finalement épargnée par les caprices de la météo. Clin d’œil ou symbole fort, Pascal Obispo a conclu cette édition retrouvailles avec L’Envie d’aimer. « Une très belle fin pour une très belle édition », réagit à chaud Emmanuel Boyer, le directeur du festival.À la fois « rempli d’émotions » et « soulagé » après le stress causé par l’alerte aux orages samedi (la Haute-Loire avait été placée en vigilance orange, ndlr), Emmanuel Boyer n’est pas encore pleinement redescendu.

Notre objectif, c’est de faire briller les yeux de notre public, de partager des moments de fraternité, tous rassemblés autour de la passion de la musique. Et c’est chose faite. Cette année, nous sommes montés d’un cran.

Après un an d’absence, les Nuits de Saint-Jacques sont revenues avec beaucoup d’ambition. « À la fois avec un plateau d’artistes très dense, mais aussi techniquement, avec l’accueil de grosses productions comme le groupe Shaka Ponk qui a mobilisé quelque 100 personnes à lui seul en coulisses », poursuit le directeur. Les chanceux qui ont assisté au concert du mythique groupe de rock s’en souviendront longtemps. Shaka Ponk a littéralement retourné la scène ponote vendredi soir. Un show dément qui a séduit le public, mais aussi les artistes eux-mêmes. « Ils ont joué les prolongations ! Ils ne devaient pas finir aussi tard, mais ils ont fait durer le plaisir. Après le concert, ils ont pas mal traîné en coulisses avant de repartir. C’est forcément un signal positif pour nous. On sait qu’on est capables d’accueillir des grosses productions. C’est le défi qu’on s’était lancé et on l’a réussi. » Du côté de Louise Attaque et de Pascal Obispo, les retours sont également positifs. Tout comme pour les Canadiens de Saga, ravis d’être venus jouer au Puy pour leur unique date française de l’été.

« Renforcer l’expérience festival »

Durant ces trois jours de fête, les festivaliers ont vécu toutes les émotions. « Et ça nous donne envie de poursuivre », ne cache pas Emmanuel Boyer. « On va s’y remettre pour l’année prochaine, mais on va déjà prendre le temps de redescendre ! L’objectif est atteint. Techniquement comme au niveau des émotions procurées. Pour la suite, on va travailler encore plus pour renforcer l’expérience festival et améliorer l’accueil du public. »Les organisateurs des Nuits de Saint-Jacques ont déjà des idées pour l’édition 2025. « Le village semble avoir été une réussite. On va continuer à le développer. On pense aussi au confort des spectateurs. Il y a des choses à améliorer et on va travailler pour confirmer cette montée en puissance ! »Avec 18.500 personnes accueillies au jardin Henri-Vinay, c’est un retour gagnant pour les Nuits de Saint-Jacques. À elles seules, les soirées de jeudi et vendredi, avec Louise Attaque et Shaka Ponk, ont attiré 14.000 spectateurs. « C’est le public qui fait le succès des festivals. Mais ce ne sont pas les chiffres qui comptent. Ce n’est pas une course à l’armement. L’important, c’est la qualité artistique proposée et la pleine intégration de ce genre de spectacles à notre modèle économique. Et de ce côté-là, c’est réussi », termine Emmanuel Boyer.

 

Nathan Marliac

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