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Les Sables-Les Açores 2024 : qui sera le premier à franchir la ligne à Horta ?

Alors que la course Les Sables – Les Açores – Les Sables qui se court en Mini 6.50 entre dans sa dernière phase, les leaders de la flotte Proto ont désormais moins de 150 milles à parcourir avant de toucher terre à Horta. Romain Van Enis, à bord de Be Sailing (969), a pris une légère avance après avoir été le premier à bénéficier du vent de sud-ouest. Toutefois, ses concurrents, positionnés plus au sud, disposent d'un meilleur angle de progression, ce qui pourrait changer la donne. Comme l'explique Christian Dumard, le consultant météo de l'épreuve, "les derniers routages lui donnent l’avantage mais ils ne considèrent pas les dévents des îles". Le choix de trajectoire de Van Enis sera crucial : passer entre Terceira et Sao Jorge pourrait le ralentir considérablement à cause des effets de dévent des îles volcaniques des Açores. L'autre option, contourner Pico par le sud, pourrait l'amener à naviguer au près, moins avantageux que les allures plus portantes de ses adversaires. La lutte pour la première place reste donc ouverte, et le suspense devrait durer jusqu'à l'arrivée.

Une Victoire en vue pour Antonin Chapot en série

Dans la catégorie Série, la situation est plus claire. Antonin Chapot, à bord de Bip Bip (1043), semble bien parti pour remporter cette première étape. Avec une avance de 100 milles sur ses poursuivants, il est en position de force.
"Son avance, aujourd’hui, est de plus ou moins 100 milles sur ses plus proches poursuivants et elle devrait s’accentuer d’ici à l’arrivée", note-t-on.
Le passage d’un front sur l’île de Faial, qui fera basculer le vent au nord, devrait permettre à Chapot de finir la course avec une allure avantageuse, au portant. En revanche, ses rivaux comme Quentin Mocudet (Ascodal / Saveurs & Délices - 986), Paul Cousin (AFP Groupe Combustibles - 981) et Joshua Schopfer (Mingulay - 1028) pourraient être ralentis par des zones de dévent, les plaçant dans une position défavorable pour la fin de la course.

Des conditions difficiles pour les retardataires

Pour les navigateurs situés plus en arrière, les dernières étapes de la course s'annoncent délicates. Une zone de pétole est attendue pour le dimanche, ce qui pourrait grandement ralentir leur progression.
Christian Dumard précise : "Les conditions, ensuite, seront plus faibles que ce qu’on espérait. Ça risque de traîner un peu en longueur."
Les derniers concurrents pourraient ainsi ne franchir la ligne d'arrivée qu'entre lundi soir et mardi matin.

Une note positive : problèmes d'énergie résolus pour Nicolas Schmid

Nicolas Schmid, à bord de Mantay (978), qui rencontrait des soucis d’énergie, a finalement réussi à les résoudre. Cela lui permettra de poursuivre la course sans contrainte majeure, mais il devra malgré tout faire face aux conditions météorologiques délicates des prochains jours. Source communiqué de presse

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