Breuil-sur-Couze : les travaux de la traversante ont commencé

Attendus depuis presque 30 ans, les travaux de la rue principale du Breuil-sur-Couze ont commencé début juillet. Un chantier d’ampleur qui ne se limite pas à la voirie.

Lancée début juillet,  la réfection de la départementale 726 qui traverse le Breuil-sur-Couze, devrait durer 8 mois. Les travaux se feront par avancement. "On va faire des portions les unes après les autres. La circulation sera possible sur une seule voie", explique Gilles Sabatier le maire de la commune. La route sera coupée seulement 15 jours le temps de faire le goudronnage, une déviation sera alors mise en place.

La sécurité comme priorité

Ce grand chantier se fait avant tout pour une question de sécurité. Chaque jour c’est plus de 2000 automobilistes qui empruntent cette grande ligne droite et rares sont ceux qui respectent les 30 km/h indiqués. "On avait le problème de la sortie de l’école où le monde s’agglutinait devant la sortie le long de la traversante. C’était dangereux", explique l’édile. Une partie des murs de la cour sera déplacée pour créer une esplanade qui sera également élargie grâce à une chaussée réduite à 5 mètres 50.

28 ans après

Évoquée en 1996, la réfection de la traversante n’avait jamais été faite dû en partie au coût élevé des opérations. "Les travaux étaient devenus obligatoires. La chaussée était très abîmée ça devenait dangereux notamment pour les cyclistes", souligne Gilles Sabatier. La réfection de la traversante est aussi l’occasion de refaire les réseaux d’assainissement, changer le réseau d’adduction d’eau potable et réaliser l’enfouissement des réseaux secs. Pour certaines parties, le réseau date des années cinquante et présente des traces d’amiante.

Consultés via des réunions d’information, les riverains ont plutôt bien accepté le projet. "Il y avait surtout des questions autour de l’accès à leurs logements mais aussi le stationnement", indique Hélène Servayre première adjointe à la mairie. Le côut de la totalité des travux sont estimés à 790.000 €, le reste à charge de la commune est lui estimé à environ 170.000 €. 

Gustave Pinard