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Hand: les Bleus douchés d'entrée par le Danemark

Hand: les Bleus douchés d'entrée par le Danemark

Ce n'était qu'un premier match dont le sélectionneur Guillaume Gille avait dédramatisé la portée en début de semaine, mais son résultat force les Bleus de Nikola Karabatic, qui dispute ses sixièmes et derniers JO avant de prendre sa retraite, à réagir dès lundi contre la Norvège sur la route des quarts de finale.

Français et Danois pourraient se retrouver beaucoup plus loin dans la compétition, lors de la phase finale disputée à Villeneuve-d'Ascq, avec un enjeu tout autre.

Mais en attendant, les Scandinaves ont montré qu'ils étaient armés pour reconquérir leur titre olympique abandonné aux Français en 2021, et ont pris sur ces derniers une belle revanche par rapport à la finale de l'Euro perdue en janvier.

Ils ont surmonté un début de match complètement à l'avantage des Bleus, symbolisé par ce "kung fu" de Nikola Karabatic pour Nedim Remili (9-4, 12e), devant un public en feu célébrant avec les arrêts de Vincent Gérard (quatre à bout portant en 13 minutes).

Landin change tout

Mais le gardien français a ensuite été moins en réussite (cinq arrêts à la mi-temps, 7/29 au total), pas plus que Rémi Desbonnet (2/11), entré en jeu en début de seconde période avant de céder sa place à Gérard pour les dix dernières minutes.

Les Danois ont été remis à flot par le changement de gardien opéré au quart d'heure de jeu, Niklas Landin (15 arrêts sur 33 tirs) remplaçant Emil Nielsen.

Le portier a fini par prendre la mesure des attaquants français, dernier rampart d'une défense qui a joué de façon beaucoup plus agressive et intelligente.

Le jeu des Bleus s'est progressivement délité quand le Danemark de Mikkel Hansen ne s'est pas affolé, refaisant surface puis passant devant (15-14, 24e), porté en attaque par Mathias Gidsel (11/12) et Simon Pytlick (11/13), l'intenable duo gaucher-droitier de la base arrière.

Devant d'un but à la pause (18-17), les Danois ont creusé l'écart en début de seconde période, assénant un 3-0 (dont deux buts en supériorité numérique) pour mener 21 à 17 (33e).

Les Français ne s'en sont jamais vraiment remis, hormis un retour à une unité (26-25, 46e) aussitôt annihilé (29-25, 49e), avant de perdre pied dans une fin de match quasiment à sens unique.

Ils ont deux jours pour se relever, avant d'éventuelles retrouvailles dont l'enjeu sera tout autre.

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