Paris 2024 : l’Auvergnate Léa Labrousse fait tout pour que cela paye le jour J, en trampoline

Léa Labrousse entre en piste ce vendredi, pour l'épreuve olympique de trampoline. L'Auvergnate a tout fait pour cela paye à Bercy.

La confidentialité du trampoline va en prendre un sérieux coup. Léa Labrousse s’y attend, en pensant à une Arena Bercy pleine à craquer. La Beaumontoise de 27 ans, tout d’abord formée à Chamalières avant de rejoindre l’INSEP et le club de Levallois, dispute ses deuxièmes Jeux olympiques à Paris.

Une entrée en lice prévue vendredi prochain dans une ambiance qu’elle imaginesurvoltée. Tout au long de la saison internationale, le trampoline ne fait pas souvent salle comble au point de rassembler 15.000 spectateurs comme à Bercy.

Remplaçante en 2016 à Rio, 12e à Tokyo cinq ans plus tard, l’Auvergnate a encore enrichi son palmarès depuis le Japon. Des titres nationaux bien sûr. Des médailles européennes et mondiales également, tant en individuelle qu’en synchronisé, ainsi que le titre européen par équipes cette année.

Deux séjours en Chine, dont un avec Dong Dong

« J’ai vraiment hâte que cela commence maintenant, répond-elle lors de son passage au Club France. On va bientôt concrétiser tout ce qu’on prépare depuis longtemps. Tout a commencé il y a un an avec les quotas olympiques à décrocher. Depuis les championnats d’Europe et l’annonce de la sélection pour Paris, j’ai accentué le travail sur les figures. Ce sont de petits détails, comme les tenir plus, la hauteur. Je fais tout pour que cela paye le jour J ».

Pour aller chercher les petites choses capables de l’amener sur le podium olympique, la native de Beaumont a notamment suivi deux stages en Chine, dont le second avec l’ensemble de la délégation tricolore.

« Quand je suis partie en Chine, j’ai eu comme un petit déclic, poursuit-elle. La première fois, on était seulement deux et sans entraîneur. Du coup, on a travaillé avec Dong Dong, la star du trampoline, champion à Londres en 2012 et quatre médailles olympiques en tout. C’était un véritable échange, on était en lien avec lui. Pour se parler, on utilisait une machine de traduction ».

Léa Labrousse et l’équipe de France de trampoline s’attachent désormais aux derniers réglages. En comparaison de Kobe et ses toiles bien dures, ce sera à Coubertin ou à l’INSEP… Une chance de plus pour faire pencher la balance du bon côté.