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“Megalopolis” : des vidéos montrent Francis Ford Coppola embrassant des figurantes

Alors que “Megalopolis” sort dans deux mois, “Variety” vient de diffuser deux vidéos dans lesquelles le réalisateur octogénaire enlace et embrasse des figurantes durant le tournage d'une scène.

En mai dernier, quelques jours avant la diffusion de Megalopolis au dernier Festival de Cannes, le Guardian publiait un papier indiquant que le comportement de Francis Ford Coppola vis-à-vis des femmes aurait été “old shool” sur le tournage de son nouveau film : le cinéaste de 85 ans aurait par exemple forcé des femmes à s’asseoir sur ses genoux, et tenté d’embrasser plusieurs figurantes seins nus ou très peu vêtues durant une scène de discothèque.

Interrogé, le coproducteur exécutif Darren Demeter avait alors déclaré que “c’était sa façon d’aider à inspirer et à établir l’atmosphère d’un club, qui était si importante pour le film. Avant d’ajouter : “Je n’ai jamais eu connaissance de plaintes pour harcèlement ou mauvais comportement au cours du projet.” 

Deux vidéos publiées 

Ce vendredi 26 juillet, le média américain Variety a publié deux vidéos, filmées par un membre de l’équipe en février 2023, qui semblent corroborer ces faits. Les images montrent le réalisateur du Parrain tentant d’embrasser plusieurs figurantes durant une scène tournée dans une boîte de nuit, au milieu d’une foule.

Selon Variety, un témoin présent sur le tournage rapporte que Coppola “n’arrêtait pas de bondir pour enlacer et embrasser plusieurs femmes”. Avant d’ajouter : “J’ai côtoyé de nombreux réalisateurs de renom, et un tel comportement est exceptionnel […]. Je n’avais jamais vu auparavant quelqu’un sur un tournage, même un opérateur de caméra, se permettre de toucher un acteur ou une actrice de cette manière.” Le cinéaste aurait même lancé au micro : “Désolé si je m’approche de vous et que je vous embrasse. Sachez que c’est uniquement pour mon plaisir.”

Les coordinatrices d’intimité Samantha McDonald et Ashley Anderson n’étaient pas présentes lors de cette scène. Cette dérogation s’expliquerait par le fait que, en raison du caractère autofinancé du long métrage, Coppola disposait d’une liberté presque absolue dans la gestion de la production.

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