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"J'ai rêvé de ce moment" : Manon Apithy-Brunet a célébré sa médaille d'or olympique sur la piste avec son mari Boladé

La sabreuse orléanaise Manon Apithy-Brunet a décroché l’or olympique, lundi 29 juillet, au Grand Palais, et fêté ça sur la piste avec son mari Boladé Apithy.

La première Marseillaise des Jeux, au Grand Palais, le terrain de jeu de l’escrime jusqu’à la fin de la semaine, a retenti en l’honneur de Manon Apithy-Brunet, lundi 29 juillet, un peu avant 23 heures, et surtout quelques instants après son assaut royal remporté face à Sara Balzer (15-12), qui fait de l’Orléanaise la nouvelle championne olympique du sabre.

Première Française médaillée (de bronze) à cette arme, il y a trois ans à Tokyo, elle s’est hissée cette fois sur la plus haute marche du podium, et elle planait encore quand on l’a happé à sa descente.

"J'ai profité"

"Aujourd’hui, j’ai été puissante, libérée, et j’ai adoré ça. C’était tellement beau et fort. J’étais moi sur la piste. J’ai profité. J’ai pris plein d’émotions, ça m’a touché, ça me donnait parfois les larmes aux yeux", revoyait-elle, sa jolie breloque autour du cou.

"J'ai rêvé de ce moment"

La désormais triple médaillée olympique, qui a désormais la collection complète (or et bronze en individuel et argent par équipes), a également eu des mots touchants pour Boladé, son mari de sabreur, qui l’a rejoint sur la piste sitôt son couronnement achevé : "J’ai rêvé de ce moment, qu’il me saute dans les bras, et il l’a fait. Je l’en remercie. On s’est enroulé, c’était magique. Il est extraordinaire. Je l’aime trop?!"

Sans Christian Bauer

La reine du soir a aussi évoqué l’absence de Christian Bauer, son entraîneur durant la saison, mais qui n’a pas reçu d’accréditation pour la journée de lundi, alors que le maître d’armes alsacien en possédait bien une, samedi, pour l’épreuve masculine. "Christian m’a dit qu’il ne pouvait pas être là, à cause de ce souci administratif, et je lui ai dit que je le ferai pour nous, que j’irai chercher ce titre. J’ai lâché tout ce qu’on avait travaillé durant nos trois années ensemble et ça a marché", affirmait-elle.

C’est Julien Médard, l’un de ses anciens entraîneurs à l’Insep, qui a rempli la fonction de coach, toute la journée, sauf en finale (en escrime, l’usage veut que les entraîneurs s’abstiennent en cas de duel entre deux tireurs de même nationalité), et Manon Apithy-Brunet a tenu à l’associer, lundi soir, à ce titre olympique. 

"Julien a été adorable et très calme. Il a été une bouffée d’air frais. Il m’a entraîné avant chaque match alors que je n’avais pas eu de leçon avec lui depuis des années. On a bien “kiffé” ensemble". Le public du Grand Palais a bien apprécié aussi ce premier titre olympique et en attend autant par équipes en fin de semaine.

A Paris, Raphaël Coquel

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