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Quand Kamala Harris brandit ton disque préféré : le mème qui fait sensation sur X

Grâce aux joies du montage (et désormais d'un générateur en ligne), les internautes se font un malin plaisir à coller la pochette de leur album favori sur une image montrant la vice-présidente américaine, au sortir d'un disquaire de Washington D.C.

C’est l’histoire de l’un de ces mèmes viraux dont seule la twittosphère a le secret. Kamala Harris, yeux écarquillés, front plissé et tailleur impeccable brandit avec un plaisir évident un vinyle tout droit sorti des bacs du disquaire d’à côté.

Une capture d’écran que les internautes sont allé·es pêcher dans les archives d’Internet, et dont ils et elles n’ont pas tardé à s’emparer, y accolant leur propre disque préféré. Brat de Charli XCX, Steve McQueen de Prefab Sprout, Nirvana et leur mythique Nevermind, l’inaugural Unknown Pleasures de Joy Division (et bien d’autres)… Autant de vinyles qui ont fini par atterrir dans les mains de la vice-présidente, grâce aux joies du montage.

Un type s’est même dévoué pour programmer une sorte de générateur à mèmes (oui, oui), permettant d’inscrire le nom de n’importe quel album et de le voir ainsi arboré par Mrs Harris. De quoi nourrir encore la viralité.

Quand musique et politique se rencontrent

Et ce, alors même que la vice-présidente s’apprête à obtenir l’investiture du camp démocrate pour la prochaine élection présidentielle des États-Unis, suite au retrait de Joe Biden. À l’heure où tous les espoirs reposent sur Kamala Harris pour reprendre les rênes du pays, les twittos contribuent ainsi à polir (consciemment ou non) son image mi-stricte mi-cool. Et définitivement mélomane.

La preuve donc avec cette photo, extraite d’une vidéo datant du 3 mai 2023. L’ancienne procureure générale de Californie venait tout juste de faire des emplettes chez Home Rule Records, disquaire à dominante jazz, soul et reggae, situé au cœur de Washington D.C. À peine sortie de la boutique, elle avait été cueillie par des journalistes faisant le pied de grue, dès lors invitée à présenter ses trouvailles sous l’œil des caméras.

Dans son butin, une poignée de classiques : Let My Children Hear Music de Charles Mingus – musicien qu’elle juge être “l’un des plus grands interprètes de jazz de tous les temps” –, Everybody Loves The Sunshine de Roy Ayers Ubiquity et Porgy and Bess de Louis Armstrong et Ella Fitzgerald. Manière de remettre en lumière les musiques afro-américaines et continuer à faire infuser, par ses choix culturels, des valeurs inclusives.

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