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Hand: pour les Bleues, la fête à la maison

Hand: pour les Bleues, la fête à la maison

Les 12 évoluant dans le champ ont ainsi marqué (Orlane Kanor a terminé meilleure marqueuse avec un 7/7), y compris Grâce Zaadi Deuna (2/3), qui n'avait pas trouvé le chemin des filets il y a deux jours contre le Brésil (26-20) pour son retour dans le groupe après la blessure de Méline Nocandy.

Et Oriane Ondono (1/1) y est allée de son but aussi, elle qui a remplacé face aux Angolaises Sarah Bouktit, touchée à une épaule.

Comme Cléopâtre Darleux, appelée contre les Brésiliennes pour pallier la blessure d'Hatadou Sako, est elle cette fois rentrée en jeu dans le but (7/17 sur l'ensemble de la seconde période). Les 17 joueuses retenues par Olivier Krumbholz pour la défense du titre olympique ont joué lors des quatre premiers matches.

Le sélectionneur pense que "tout le monde sera opérationnel" pour le quart de finale, mardi à Villeneuve-d'Ascq (Nord) où se dispute toute la phase finale, et les trois remplaçantes (Darleux, Ondono et Zaadi Deuna) pourraient donc retrouver leur statut initial.

Mais en attendant, elles ont apprécié de participer à la fête. "Ca fait du bien de jouer, tout simplement" a soufflé Zaadi Deuna, quand Darleux a ressenti "énormément de joie, de bonheur, d'émotion aussi".

"Chacune concernée"

"Je n'avais qu'une envie, prendre du plaisir et kiffer, kiffer avec le public aussi", a ajouté la championne olympique de Tokyo, revenue à temps pour les JO après avoir été éloignée des terrains 13 mois, jusqu'en mars, en raison d'une commotion cérébrale.

"Ca va faire deux mois qu'on est ensemble et que chacune d'entre nous se sente concernée, se sente exister dans cette compétition, c'est important pour la suite", a souligné la capitaine Estelle Nze Minko.

Après déjà un match complet face aux Brésiliennes, les Bleues n'ont pas seulement joué, elles l'ont en plus bien fait, limitant les pertes de balles et déployant toute leur panoplie offensive, jeu rapide et placé, tirs de loin et décalages pour les ailières.

Même si l'Angola n'a pas bataillé très longtemps, rapidement tourné, une fois l'écart trop important, vers son match décisif pour la qualification, samedi contre le Brésil.

"On a mis beaucoup de sérieux, on a récupéré des ballons, on a pu exprimer notre jeu aussi sur grand espace, la balle a beaucoup vécu, il y avait pas mal de fluidité, de continuité dans nos enchaînements" a apprécié Zaadi Deuna.

Il reste aux Bleues un match d'entraînement, samedi contre la lanterne rouge espagnole, avant le grand frisson des matches couperet.

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