World News

Mort du chef du Hamas en Iran : le mouvement islamiste appelle à une "journée de colère"

Mort du chef du Hamas en Iran : le mouvement islamiste appelle à une

Le chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, assassiné mercredi en Iran après une attaque imputée à Israël, doit être enterré ce vendredi au Qatar, où il vivait en exil, pendant que l’Iran et ses alliés préparent leur riposte. Le Hamas a appelé à une "journée de colère" à l’occasion de l’enterrement de son chef politique et demandé que "des marches de colère partent de chaque mosquée" après la grande prière du vendredi.

Les faits à retenir :

⇒ Le chef du Hamas enterré au Qatar

⇒ Le Hamas a appelé à une "journée de colère"

⇒ L’Iran prépare sa riposte

Le chef du Hamas enterré au Qatar

Après des funérailles officielles, marquées par des appels à la vengeance, qui ont rassemblé des milliers de personnes jeudi à Téhéran, une cérémonie de prières aura lieu à la mosquée Imam Mohammad ben Abdel Wahhab, la plus grande de la capitale, Doha.

Ismaïl Haniyeh, selon le mouvement islamiste palestinien, doit être enterré dans un cimetière de Lusail, dans le nord de la capitale qatarie, avec "une participation populaire […] ainsi que celle de dirigeants arabes et islamiques".

Le Hamas appelle à des manifestations

Le Hamas a appelé à une "journée de colère" ce vendredi pour l’enterrement de son chef assassiné, selon un communiqué du mouvement islamiste palestinien diffusé jeudi.

Le Hamas entend protester contre l’assassinat d’Ismaïl Haniyeh, demandant que "des marches de colère partent de chaque mosquée" après la grande prière du vendredi. Dans son communiqué, le Hamas a également appelé les Palestiniens en Cisjordanie occupée à manifester leur soutien à Gaza, "en affirmant notre attachement à notre terre et à nos droits nationaux, et en affrontant les plans de l’occupation".

L’Iran prépare sa riposte

Selon le New York Times, citant trois responsables iraniens non identifiés, l’ayatollah Khamenei a, lors d’une réunion d’urgence du Conseil suprême de sécurité nationale mercredi, donné l’ordre de frapper directement Israël, en riposte à l’assassinat d’Ismaïl Haniyeh.

"Israël ne sait pas quelles lignes rouges il a franchies", a lancé jeudi le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, lors des funérailles de Fouad Chokr, en menaçant Israël d’une "riposte inéluctable". Dans la soirée, le mouvement a annoncé avoir lancé des dizaines de roquettes sur le nord d’Israël.

Le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, qui avait menacé Israël d’un "châtiment sévère", a récité la prière des morts devant les cercueils d’Ismaïl Haniyeh et de son garde du corps, couverts du drapeau palestinien. Les rebelles houthis, eux aussi alliés du Hamas, ont promis jeudi une "réponse militaire" à la "dangereuse escalade" provoquée selon eux par Israël.

Biden assure Netanyahou de "l’engagement" américain contre "toutes les menaces de l’Iran"

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, a affirmé jeudi qu’Israël était à un "niveau très élevé" de préparation pour n’importe quel scénario, "tant défensif qu’offensif", selon son bureau.

Lors d’un entretien téléphonique avec Netanyahou jeudi, le président américain Joe Biden "a réaffirmé son engagement pour la sécurité d’Israël contre toutes les menaces de l’Iran, y compris de groupes terroristes qui agissent par procuration comme le Hamas, le Hezbollah et les Houthis" du Yémen, a souligné la présidence américaine. Quelques heures plus tard, Joe Biden s’est déclaré "très inquiet" des tensions au Moyen-Orient et a estimé que l’assassinat du chef du Hamas n’avait "pas arrangé" la situation.

Читайте на 123ru.net