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Lady Gaga gantée par l'entreprise de Haute-Vienne Agnelle pour le show d'ouverture des JO de Paris 2024

Lady Gaga gantée par l'entreprise de Haute-Vienne Agnelle pour le show d'ouverture des JO de Paris 2024

Les yeux du monde entier ont été braqués vendredi 26 juillet sur la cérémonie d’ouverture des JO Paris 2024… et sur la prestation de Lady Gaga en meneuse de revue, habillée par Dior et gantée par Agnelle.

Il s’agit là de la plus belle vitrine du monde : Paris, les Jeux Olympiques et Lady Gaga habillée par la grande maison de couture Christian Dior, marque de LVMH, partenaire « premium » des JO. Ce n’est pas la première collaboration de la ganterie Agnelle avec Dior – l’histoire remonte aux années soixante –, mais elle restera dans les annales comme l’une des plus spectaculaires : la chanteuse américaine interprétant le titre Mon truc en plumes de Zizi Jeanmaire habillée d’une tenue spectaculaire noire à plumes roses et portant une paire de longs gants en satin noir.

Des gants sortant tout droit des ateliers Agnelle de Saint-Junien et exécutés en un temps record. « Nous avons eu ce projet “VIP secret” juste une dizaine de jours avant la cérémonie, avoue Sophie Grégoire, présidente de la ganterie familiale. Mais nous avons appris que c’est Lady Gaga qui porterait nos gants la veille pour le lendemain… » Rien d’étonnant pour l’héritière de la lignée de gantiers.

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La chose est extraordinaire car il faut aller très vite et avec un niveau de finition parfaite.

« On reste un accessoire même si c’est celui que l’on voit le plus. On nous donne des détails par mails ; on ne sait rien, mais on fait et on s’applique. C’est toujours la même histoire : on découvre à la fin ! »

Et de saluer son équipe qui a œuvré avec célérité. Sandrine, la directrice de l’entreprise, Olivier, le coupeur, Christelle, la couturière, et Michelle pour la finition à la main. Et plus largement la dizaine de professionnels qui perpétue, « en toute modestie », l’excellence et le savoir-faire au sein de l’atelier de Saint-Junien.

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« À les entendre, ce n’est rien, alors que la chose est extraordinaire car il faut aller très vite et avec un niveau de finition parfaite, insiste Sophie Grégoire. Et puis là, c’était une incroyable chance que Lady Gaga, après le Super Bowl et sa tournée mondiale, vienne à Paris et porte nos gants. » Ce n’est pas la première fois. En 2015, aux Oscars, la star portait des gants rouges, un peu évasés. Dans son bureau, Sophie Grégoire a également une photo d’elle gantée d’une paire emblématique d’Agnelle.

Et même si personne ne l’a jamais rencontrée, c’est une grande fierté et une belle reconnaissance. « Nous sommes en effet très fiers que la confiance se renouvelle avec différentes maisons de haute couture, qui nous confient deux à trois grands projets chaque année. De grandes maisons qui rayonnent et grâce à qui nous sommes là. Aujourd’hui encore, ils reconnaissent notre savoir-faire. »

La Maison Agnelle est une bonne école. Pour preuve, une alternante formée sur ses bancs travaille désormais chez Céline et un autre vient de rejoindre Louis Vuitton.var _ultimedia_host = "https://www.ultimedia.com";var _ultimedia_script = document.createElement("script");_ultimedia_script.setAttribute("type", "text/javascript");_ultimedia_script.setAttribute("src", _ultimedia_host + '/js/common/visible_player.js');document.getElementsByTagName('head')[0].appendChild(_ultimedia_script);

 

 

Maryline Rogerie

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