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JO Paris 2024 : "Hyper fier d'être Français", Manaudou se livre après sa 4e médaille olympique individuelle sur 50 m

JO Paris 2024 :

À 33 ans, pour ses derniers Jeux olympiques, Florent Manaudou s’est offert sa quatrième médaille consécutive sur 50 m nage libre, le vendredi 2 août 2024. Un record sur l’exercice. Découvrez les premières réactions du porte-drapeau français.

Florent, à quel moment on lance un clapping juste avant une finale olympique ?

Et pourquoi pas ? Ça se fait en athlé non ? J'avais ça en tête depuis quelques jours. Léon (Marchand) a nagé le premier jour, il nous a donné de l'énergie, comme à chaque fois, merci d'avoir le 400 m 4 nages en début du programme (rires). Quand j'ai vu le bruit que faisait les Français toute la semaine, peu importent les athlètes... Les Français sont des supporters de dingue en fait ! Je me suis dit, on est dans une enceinte de rugby (Paris La Défense Arena), il y a 15.000 personnes... Pourquoi pas faire un clapping, ça peut donner de l'énergie, profite du moment car c'est une seule fois dans une vie. Je ne me suis pas forcé à le faire, j'en ai discuté avec mon staff. Je suis resté authentique. J'ai enlevé mon casque, j'ai entendu "Florent ! Florent !" J'ai donc essayé et ça a fonctionné ! J'étais trop content et ça m'a un peu relâché. 

Une quatrième médaille en quatre finales olympiques sur 50 m nage libre, c'est incroyable...

Ouais, je suis un nageur de finale en fait. Je n'aime pas les demi-finales, j'aime bien être prêt au bon moment. Évidemment que quand on nage une finale, on veut la gagner, on est des compétiteurs. Mais je suis trop content d'avoir une médaille dans mon pays, d'avoir reçu une telle ovation, d'avoir eu un podium. J'avais ma famille dans les tribunes, mes parents ne m'avaient jamais vu aux JO... Donc je suis content de ça déjà. Ma copine, des amis qui sont montés dans la nuit... Le reste, c'est anecdotique. Oui, je fais quatre médailles aux Jeux et j'en suis très content. Mais je m'en rendrai peut-être plus compte un peu plus plus tard.

Cette médaille, je pense qu'elle représente les choix forts que j'ai pu faire ces trois dernières années.

Elle représente quoi pour vous cette médaille ?

Celle-ci, je pense qu'elle représente les choix forts que j'ai pu faire ces trois dernières années. J'ai décidé de quitter Marseille pour Antibes. J'ai choisi mon staff, un peu comme un joueur de tennis. Cette médaille est aussi pour eux, car ce n'est pas simple de travailler avec moi tous les jours. Je sais que je peux partir un petit peu dans tous les sens. J'ai fait des choix différents des autres sportifs. Par exemple, j'ai fait beaucoup la fête de septembre à décembre derniers. Ce qui m'a permis de pouvoir faire une bonne perf' ce (vendredi) soir. J'ai envie de profiter de cette vie de sportif et pas d'être un moine. 

Vous êtes en plus cette fois médaillé en tant que porte-drapeau français. Qu'est-ce que ça fait ?

Je suis hyper fier d'être Français quand je vois tout ce qu'on est en train de vivre. On a de la chance en tant qu'athlètes de vivre ça. Sur le fait d'être porte-drapeau, je n'y pensais pas avant maintenant. Évidemment qu'on a une responsabilité de plein de choses. Je ne pense pas que les autres athlètes m'en auraient voulu de ne pas faire de médaille. Mais c'est sûr que d'en faire une, c'est un message fort. J'ai envie de profiter de ça, je vais aller soutenir tous mes copains sportifs pendant la deuxième semaine. 

À Paris La Défense Arena, recueillis par Florent Leybros

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