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Royaume-Uni : nouvelle poussée de violence à travers le pays, après le meurtre de trois fillettes au couteau

Preview Plusieurs villes du Royaume-Uni, telles que Belfast, Liverpool et Manchester, sont le théâtres d’affrontements ce 3 août entre des manifestants et les forces de l’ordre, quatre jours après le meurtre de trois fillettes à Southport. Le 2 août, la police britannique a déclaré de «graves violences» après des heurts dans la ville de Sunderland.

Hull, Nottingham, Stoke, Portsmouth, Belfast, Liverpool ou encore Manchester. Ce 3 août a été marqué au Royaume-Uni par de nouveaux heurts, tant entre forces de l’ordre et des manifestants anti-immigration qu’entre ces derniers et des contre-manifestants.

À Nottingham, dans le centre de l’Angleterre, la police s'est interposée entre des manifestants, qui, d'un côté criaient des slogans anti-migrants, et de l'autre, un groupe qui leurs répondait par le slogan «les réfugiés sont les bienvenus ici». À Belfast, en Irlande du Nord, on pouvait apercevoir l’Union Jack et le drapeau irlandais dans un même camp, opposé à un groupe qui brandissait des drapeaux de la Palestine, arc-en-ciel et Antifa.

La veille au soir, à Sunderland, dans le nord-est de l’Angleterre, trois policiers ont été hospitalisés à la suite de violences survenues lors d’une manifestation similaire. «Au cours de la soirée, ces officiers ont été confrontés à d'importants et graves niveaux de violence, ce qui est tout à fait déplorable», a déclaré dans un communiqué Helena Barron, une responsable de la police de Northumbria. Le 31 juillet, à Londres, la police a interpellé plus de cent personnes.

Starmer pointe du doigt «la haine d'extrême droite», les médias accusent la «désinformation»

Ces rassemblements émaillés de violences, dont les images sont largement relayées sur les réseaux sociaux, a débuté au lendemain de l'attaque au couteau survenue le 29 juillet à Southport dans le nord-ouest de l'Angleterre. Attaque au cours de laquelle trois fillettes, âgées de 6 à 9 ans, ont été tuées.

Une vague que le nouveau Premier ministre britannique, Keir Starmer, peine à endiguer. Ce 3 août, celui-ci a réaffirmé que la police bénéficiait du «soutien total» du gouvernement contre ce qu’il a qualifié de «haine d'extrême droite». Lors des premières violences, la police avait mis en cause des «soutiens» de l'English Defence League (EDL), un groupe affirmant lutter contre la menace islamiste.

Même tendance dans les médias britanniques, qui pointent du doigt la «désinformation» sur les réseaux sociaux concernant l’identité, l’origine ou encore la religion du meurtrier, qui «alimente» la colère. Le suspect, Axel Rudakubana, 17 ans, interpellé dans la foulée de l’attaque de Southport, a été inculpé le 1er août par la justice britannique pour meurtres et tentatives de meurtre, et placé en détention. Selon un voisin anonyme, cité par le Mirror, il s’agirait d’un «enfant de chœur tranquille» très investi auprès d’une église locale.

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