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Immobilier : ces stations balnéaires où les prix explosent

Le bord de mer demeure la destination privilégiée des vacanciers pour la période estivale. Amoureux d’un petit coin de territoire, certains franchissent le cap d’y acquérir une résidence. Mais ce rêve devient de plus en plus difficile d’accès, tant les prix ont flambé ces dernières années sur la côte, constate la Fnaim, à l’issue d’une étude portant sur 520 stations balnéaires, à savoir des villes littorales qui soit disposent d’une plage soit sont classées "station de tourisme" et qui comptent au moins 15 % de résidences secondaires.

Les prix y sont bien plus élevés que sur l’ensemble de la France, avec un montant moyen du mètre carré de 4 514 euros au 1er juin 2024, contre 2 933 euros pour l’Hexagone. Surtout, ils se sont envolés ces dernières années, en particulier de mi-2020 à mi-2023. Résultat : en dix ans, l’immobilier a enchéri de 38 % dans les stations balnéaires, contre 22 % pour l’indice des prix de la France métropolitaine.

C’est en Bretagne que la progression s’est révélée la plus spectaculaire, avec une hausse de plus de 50 % de la valeur des logements. Une conséquence de la crise sanitaire. Après une phase de reflux, elle a rebondi depuis trois mois. Les stations les plus onéreuses de la région sont toutes localisées dans le Morbihan : il s’agit de La Trinité-sur-Mer (6 739 €/m²), de Larmor-Baden (6 269 €/m²) et de l’Ile-aux-Moines (6 202 €/m²).

Le trio de tête

Mais elles sont loin d’être les plus chères de France. C’est sous le soleil de Provence-Alpes-Côte d’Azur que les records pleuvent : Ramatuelle (16 083 €/m²), Saint-Jean-Cap-Ferrat (15 819 €/m²) et Saint-Tropez (14 400 €/m²) forment non seulement le trio de tête du palmarès des stations balnéaires, mais aussi celui des communes de France les plus coûteuses, devant Courchevel, Neuilly-sur-Seine ou même Paris. La région affiche d’ailleurs le prix moyen le plus élevé, devant la Nouvelle-Aquitaine et la Corse.

Avant d’envisager une acquisition dans l’un de ces lieux, prenez garde au risque d’érosion côtière. Selon la Fédération, depuis cinquante ans, 30 kilomètres carrés de terres ont disparu en France à la suite du recul du trait de côte. 30 % des 520 stations balnéaires étudiées seraient concernées. Sur les dix dernières années, ces stations ont pourtant connu une augmentation des prix plus importante que les autres. Mais, depuis quelques mois, on observe un début de prise de conscience. "Cela peut être lié à la nouvelle obligation de mentionner ce risque dans les annonces de biens à vendre, depuis le 1er janvier 2023", avance l’étude.

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