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Basket: premier accroc pour les Bleues, battues par l'Australie avant l'Allemagne en quarts

Basket: premier accroc pour les Bleues, battues par l'Australie avant l'Allemagne en quarts

Un de chute, sans conséquence. Cette défaite aurait pu placer les États-Unis sur le chemin des Françaises vers la finale, mais elles y ont finalement échappé au moment du tirage au sort dimanche soir: les Bleues joueront contre les Allemandes, avant une potentielle demi-finale contre l'Espagne ou la Belgique et un match pour la médaille d'or contre les Américaines, immenses favorites.

Mais avant d'affronter à Paris la sélection allemande, l'une des meilleures de cette phase de groupes dans la banlieue lilloise, ce revers contre les Australiennes constitue un "rappel à l'ordre" bienvenu selon la pivot Dominique Malonga.

"On avait besoin de ça aussi, je pense, parce qu'avoir un chemin trop facile c'est jamais forcément bien, a-t-elle affirmé. On avait besoin de se mesurer à un peu d'adversité, là c'est ce qu'on a eu ce soir."

Les Bleues, qui avaient jusqu'à présent réalisé un parcours immaculé avec deux victoires face au Canada puis au Nigeria (75-54), ont été battues dans l'intensité au cours d'un match qui a ressemblé à un quart de finale.

Moins de jeu de transition

Cette fois, les Françaises, dont la force principale est la défense, n'ont pas réussi à maintenir leur adversaire en-dessous des 60 points, prises par les picks-and-rolls orchestrés par les "Opals", avec les intérieures Alanna Smith (douze points) et Ezi Magbegor (quatorze points, six rebonds) le plus souvent à la finition.

"Quand on est très, très hautes sur les lignes de passe, il faut vraiment être prêtes derrière, dans les aides, a souligné Malonga. C'est ce qui nous a manqué aussi ce soir parce que le premier rideau mettait beaucoup de pression."

La capitaine Sarah Michel Boury, sortie dès le début du dernier quart-temps après un coup de coude au nez, a insisté sur le niveau physique des Australiennes: "Elles ont joué avec agressivité, avec intensité. Et c'est vrai que ça nous a mis dans la dureté. Après, on a eu du mal aussi à développer notre jeu rapide et c'est ce qui faisait notre force."

L'adresse de Tess Madgen (18 points, 6/9 au tir) a aussi fait mal aux joueuses de Jean-Aimé Toupane.

Williams moins rayonnante

Dès le début de la rencontre, les supporters français, nombreux et enthousiastes, ont sans doute vite senti que ce match serait le plus difficile de leur équipe lors de cette phase de groupes, face à une formation qui jouait sa qualification pour les quarts.

En attaque, les Françaises auront plusieurs pistes de réflexion avant d'entamer le plat principal de ce tournoi olympique.

D'autre part, les Bleues n'ont pas su pallier le manque de points en transition, pratiquant un jeu de possession statique. "Généralement quand on est dans la difficulté, on a du mal à tenir la balle en attaque, être tranquille, jouer sereinement", a déploré Malonga.

Comment faire quand Gabby Williams, cheffe de file de cette équipe, est trop discrète? La Franco-Américaine a eu beaucoup moins d'influence dans le jeu de son équipe, même si elle termine le match avec quinze points (6/13).

Marine Johannès a été en difficulté toute la soirée en attaque (neuf points, 4/12) comme en défense, où sa présence a trop souvent pénalisé les Bleues.

Ce n'est qu'en toute fin de match que Johannès et Williams ont pris les choses en main, inscrivant notamment un tir à trois points chacune dans la dernière minute pour tenter de ramener leur équipe à hauteur. Mais c'était trop tard.

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