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JO de Paris 2024 : une responsable du CIO victime de cyberharcèlement, une enquête ouverte

Une haute responsable du Comité international olympique (CIO) a déposé plainte pour cyberharcèlement lié à la controverse sur le genre de la boxeuse algérienne Imane Khelif et une enquête a été ouverte, ont indiqué mercredi 7 août à l'AFP une source policière et le parquet de Paris. 

Kirsty Burrows, cadre britannique du CIO, a déposé plainte dimanche pour "des messages haineux reçus à la suite de la conférence de presse donnée dans le cadre de ses fonctions en défense d'Imane Khelif, boxeuse algérienne visée par une vague de haine en ligne transphobe", a précisé le parquet. Le Pôle national de lutte contre la haine en ligne (PNLH) du parquet de Paris a confié lundi une enquête à la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP) sur les infractions de menaces de mort, provocation publique à commettre des atteintes aux personnes et cyberharcèlement. D'après la source policière, Kirsty Burrows aurait dénoncé dans sa plainte "plusieurs messages de menaces et d'injures" reçus "via les réseaux sociaux X (anciennement Twitter) et Facebook". 

"Un environnement athlétique sûr"

Le 1er août, lors d'une conférence de presse du CIO, elle avait détaillé ses fonctions à la tête d'une unité du CIO pour la pratique du sport en toute sécurité. "Quand nous parlons de sport sûr, nous parlons d'un environnement athlétique sûr, physiquement et psychologiquement" a-t-elle dit, saluant "le programme le plus complet" en la matière qu'auraient développé les Jeux olympiques de Paris.

Reproduite notamment sur X par le compte d'information du Comité olympique, cette déclaration a suscité de très nombreuses critiques. Pour celles-ci, en autorisant à combattre Imane Khelif, désormais en finale du tournoi de boxe féminine des -66 kg, le CIO n'a pas protégé la santé de son adversaire du premier tour, l'Italienne Angela Carini, qui a abandonné dès les premières secondes de leur combat. Pour le CIO, en revanche, son éligibilité ne fait aucun doute. Plusieurs associations ont de leur côté dénoncé "un faux débat" mené par les milieux conservateurs.

Avec AFP

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