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JO 2024 : le Marocain Soufiane el-Bakkali rafle l’or, le Tunisien Khalil Jendoubi médaillé de bronze

En 92 ans, aucun athlète n’avait réussi à conserver son titre olympique dans la discipline des 3 000 mètres steeple, jusqu'au 7 août et la victoire du Marocain Soufiane el-Bakkali. Le sportif de 28 ans s’est de nouveau adjugé ce titre olympique en raflant l’or avec un temps de 8'06''05, confirmant sa victoire aux JO de Tokyo et marquant l'histoire de cette épreuve.

Une heure plus tôt, le taekwondoïste tunisien Khalil Jendoubi avait décroché le bronze dans la catégorie des moins de 58 kg après avoir battu son adversaire espagnol Adrian Vicente Yunta. Le jeune combattant de 22 ans a remporté ainsi la deuxième médaille olympique de sa carrière et obtenu un deuxième podium pour la Tunisie après la médaille d’argent du sabreur Fares Ferjani le 27 juillet. Le Maghreb affiche, à ce jour, quatre médailles olympiques.

Une autre médaille de bronze a été remportée par le sprinteur zambien Muzala Samukonga le 7 août dans l'épreuve de 400 mètres, hissant le total des récompenses africaines à 20 médailles.

La gymnastique africaine à l'honneur

L'Algérienne Kaylia Nemour a offert, le 4 août, à son pays et à l’Afrique la première médaille d'or de son histoire en gymnastique. Aux barres asymétriques, une discipline qui n’est pas vulgarisée au Maghreb ni sur le continent, la gymnaste a réussi à susciter l’intérêt. Médias maghrébins et internautes n’ont cessé de parler du sacre olympique de Kaylia et de cette «revanche».

En effet, l’athlète de 17 ans, née en France d’un père français et d’une mère algérienne, avait été sacrée, en 2021, championne de France aux barres asymétriques. Toutefois, elle a décidé de représenter les couleurs de l’Algérie après un litige avec la Fédération française de gymnastique.

Sur son compte X (ex-Twitter), la diplomatie française a félicité la gymnaste algérienne, malgré la polémiques extra-sportives entre la France et l’Algérie en marge de ces Jeux.

L’Afrique sur le podium olympique d’athlétisme

La recordwoman du monde du 10 000 mètres, la Kényane Beatrice Chebet, a été sacrée le 5 août dans cette discipline. Elle monte pour la première fois de sa carrière sur un podium olympique, sa compatriote Faith Kipyegon à ses côtés. Une médaille d'argent qui lui a été brièvement retirée. En effet, Faith Kipyegon a été disqualifiée pour «obstruction suite à un incident entre elle et l'Éthiopienne Gudaf Tsegay à deux tours de l'arrivée», les deux athlètes étant entrées en collision durant la course. En appel, le jury lui a finalement rendu sa place et sa médaille.

Lors de la finale du 3 000 mètres steeple féminin, l'Afrique a également remporté deux médailles. L'Ougandaise Peruth Chemutai, championne en titre, a obtenu la médaille d'argent, tandis que la Kényane Faith Cherotich a complété le podium avec une médaille de bronze, battant son record personnel.

L’Ouganda a également performé lors du 10 000 mètres. Joshua Cheptegei, 27 ans, a raflé l’or en devançant l’Éthiopien Berihu Aregawi. Cependant, l’Ougandais a renoncé à courir le 5 000 mètres, alors qu’il est champion en titre de l’épreuve et détient le record mondial.

En plus de la médaille d’argent de Berihu Aregawi, l’Éthiopie a été de nouveau médaillée d’argent après la course de 800 mètres de Tsige Duguma.

Une autre médaille africaine est assurée après la qualification de la boxeuse algérienne Imane Khelif en finale de la catégorie des moins de 66 kg. Elle a battu le 6 août son adversaire thaïlandaise Janjaem Suwannapheng. L’Algérienne disputera son premier titre olympique le 9 août contre la Chinoise Yang Liu.

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